Une petite histoire

C’était un jour tranquille ». Aucune arme, aucun mortier ni bombe n’avait été entendu.

Le jeune soldat sut qu’il était dimanche, le jour saint du Seigneur. Comme il était assis là, il sortit un vieux jeu de cartes et les étala sur le banc.

Alors survint le Capitaine qui lui dit :   « Pourquoi n’es-tu pas avec le reste du régiment ? « J’ai pensé que je pouvais me mettre de coté et passer un temps avec Le Seigneur » répliqua le jeune soldat.

Méfiant, le Capitaine dit : « il me semble que tu sois sur le point de jouer aux cartes … », – «  Non mon capitaine, vous savez, depuis le jour où on ne nous permet pas d’avoir ni bible ni aucun livre chrétien dans ce pays j’ai décidé de parler au Seigneur a travers ce jeu de cartes »

–  Comment vas-tu faire cela ?

Vous voyez l’AS, mon capitaine ? Il me rappelle qu’il n’ y a qu’UN SEUL Dieu.

Le 2  me rappelle qu’il y a 2 parties de la bible, l’ancien et le nouveau testament.

Le 3 représente Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit

Le 4 représente les 4 évangiles : Matthieu, Marc, Luc et Jean .

Le 5 représente les 5 vierges qui furent glorifiées parce qu’elles eurent de l’huile dans leurs lamper et entrèrent dans le festin de l’Agneau.

Le 6 représente les 6 jours pendant lesquels Dieu créa le Ciel et la Terre

Le 7 représente le jour où Dieu se reposa après avoir terminé toute sa Création

Le 8 représente la famille de NOÉ, sa femme, leurs 3 enfants et les épouses de ces derniers

Le 9 représente les 9 lépreux qui ne remercièrent jamais Jésus après qu’il les eus guéris. Seul un revint pour rendre gloire.

Le 10 représente les commandements donnés à Moise par Dieu. Dieu les écrivit de sa propre main sur des tables de pierre.

Le J représente Satan, un des premiers anges de Dieu. Il fut précipité du ciel et joue maintenant le rôle joker de la perdition éternelle

La Reine représente Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre. C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à la débauche…. ( Ap.17:1-)

Le Roi représente Jésus-Christ car Il est Le Roi des rois

Si j’additionne tous les nombres sur les cartes cela donne 365. Donc une carte pour chaque jour  Il y a 52 cartes pour les 52     Semaines de l’année

 

Les 4 suites représentent les 4 saisons que Dieu créa : été, hiver, automne, printemps.

Maintenant, quand je veux parler au Seigneur, je n’ai qu’à tirer une carte et cela me rappelle la chose pour laquelle je dois être reconnaissant à Dieu.

 

Le capitaine resta là debout, avec les larmes dans les yeux, il dit :« peux-tu me prêter ton jeu de carte, soldat ? »

Source: internet

Le Carême des Apôtres

Le carême des apôtres qui a débuté le lundi 16 juin pour finir le jour de la fête des apôtres Pierre et Paul est l’un des 4 périodes de jeûne de l’année. Son origine remonte au début du christianisme (il est mentionné dans la Didaché, livre écrit au premier siècle) ; tout au début la période de jeûne était d’une semaine juste après la Pentecôte et puis la période de jeûne s’est progressivement allongée  et il y a eu une époque où ce jeûne durait jusqu’au 15 Août (VIIème siècle)! Ce jeûne n’est pas strict, on peut manger du poisson (sauf les mercredis et vendredis) et on s’abstient des laitages. Quoiqu’il en soit la pratique de ce jeûne est bien établie dans la Tradition. Le jeûne n’est pas un régime diététique, et celui-ci est fait en l’honneur de tous les apôtres et en particulier de Pierre et Paul.

Voir par exemple:http://stmaterne.blogspot.com/search?updated-max=2014-06-17T00:30:00%2B02:00&max-results=6

 

 

Saint Irénée de Lyon

 

 

S. Irénée, évêque et martyr. Mémoire

Irénée (vers 130-200), qui était né à Smyrne, devint évêque de Lyon après la mort de Pothin (177). En vrai pasteur, il fut soucieux de répandre l’Évangile parmi les populations de la Gaule, mais aussi de défendre l’intégrité du dépôt de la foi. Dans ses écrits, Irénée révèle une vue profonde du dessein de Dieu, de la vocation de l’homme, du mystère de l’Église.

DU TRAITÉ DE S. IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES

La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant.

La splendeur de Dieu est vivifiante: ceux qui voient Dieu, reçoivent la vie. C’est pourquoi, lui, l’insaisissable, l’incompréhensible, l’invisible, se donne aux hommes, en se rendant visible, compréhensible et saisissable, pour vivifier ceux qui le reçoivent et ceux qui le voient. Car vivre sans la vie, c’est impossible: la substance de la vie vient de la participation à Dieu; et participer à Dieu, c’est voir Dieu et jouir de sa bonté. Ainsi les hommes verront Dieu pour vivre: par cette vue, ils deviennent immortels et arrivent à Dieu. Je l’ai dit, il était annoncé en image par les prophètes que Dieu serait vu des hommes qui portent son Esprit et sans cesse attendent sa venue. C’est ainsi que Moïse dit dans le Deutéronome : En ce jour-là, nous Le verrons, car Dieu parlera à l’homme, et l’homme vivra. La puissance et la grandeur de celui qui opère tout en tous est invisible et inexprimable pour tous ceux qui ont été faits par lui; toutefois il ne leur est pas inconnu: tous apprennent de son Verbe qu’il n’y a qu’un seul Dieu Père qui contient tout et donne l’être à toutes choses: ainsi qu’il est écrit dans l’Évangile : Nul n’a jamais vu Dieu, le Fils unique, qui est dans le sein du Père, qui l’a révélé. Depuis le commencement, le Fils est l’exégète du Père, puisqu’il est depuis le commencement auprès du Père : au temps voulu, il a montré aux hommes pour leur profit les visions prophétiques, la variété des charismes, ses ministères et la glorification du Père, de façon cohérente et claire: Qui dit cohésion dit harmonie, qui dit harmonie dit temps voulu, et qui dit temps voulu dit profit. C’est pourquoi le Verbe s’est fait le dispensateur de la gloire du Père au profit des hommes pour qui il accomplit de telles économies: ainsi il montre Dieu aux hommes, et présente l’homme à Dieu, tout en préservant l’invisibilité du Père, de peur que l’homme n’en vienne à mépriser Dieu, mais, en même temps, pour qu’il ait toujours des progrès en vue, il rend Dieu visible aux hommes en le montrant par de nombreuses économies, de peur que, totalement privé de Dieu, l’homme cesse d’être. Car la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant, et la vie de l’homme, c’est la vue de Dieu. Si la révélation de Dieu par la création donne la vie à tout être vivant sur la terre, combien plus la manifestation du Père par le Verbe donne-t-elle la vie à ceux qui voient Dieu!

 

TRAITÉ DE S. IRÉNÉE CONTRE LES HÉRÉSIES

La foi de l’Église.

L ‘Église, qui est répandue par toute la terre et jusqu’aux extrémités du monde, a reçu des Apôtres et des disciples la foi en un seul Dieu, le Père tout-puissant, qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, en un seul Jésus Christ, le Fils de Dieu, incarné pour notre salut, et en l’Esprit Saint, qui a enseigné par les prophètes les desseins de Dieu, la venue de notre bien-aimé Jésus Christ notre Seigneur, sa naissance d’une vierge, sa passion et sa résurrection d’entre les morts, son ascension corporelle dans les cieux, sa venue dans la gloire du Père, pour récapituler toutes choses, et ressusciter toute chair du genre humain, afin que devant le Christ Jésus notre Seigneur, Dieu, Sauveur et Roi, tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue le confesse, et qu’il exerce sur tous son juste jugement. Cette prédication, qu’elle a reçue, et cette foi que nous avons exposée, l’Église, tout en restant répandue dans le monde entier, la garde scrupuleusement, comme Si elle vivait en une demeure unique ; et pareillement, elle croit en tous ces articles, comme Si elle avait une seule âme et un seul coeur; elle l’annonce de manière cohérente, l’enseigne et la transmet, comme si elle n’avait qu’une seule bouche.

Même si dans le monde les dialectes diffèrent, la vertu de la tradition n’en est pas moins une et identique. Ni les Églises qui ont été fondées en Germanie, ou en Hibérie, ou chez les Celtes, ni celles de l’Orient, d’Égypte, ou de Libye, ni celles qui sont au centre du monde (à Jérusalem), ne diffèrent quant à la foi ou à la tradition. Mais ainsi que le soleil créé par Dieu est unique et le même dans le monde entier, la prédication de la Vérité resplendit partout, et elle illumine tous les hommes qui veulent parvenir à la connaissance de la vérité. Et celui qui excelle dans les discours ne dit rien d’autre que ceux qui sont à la tête de l’Église: personne n’est en effet plus grand que le maître; et celui qui s’exprime avec peine ne diminue en rien la tradition. On n’amplifie pas la foi en en parlant beaucoup, et on ne la diminue pas en en disant moins, car la foi est une et identique.

 

La vérité nous délivre, l’homme libre rend gloire à Dieu.

La loi de l’amour nous affranchit.

Au profond de nos cœurs, gardons la parole.

 

 

PRIÈRE

Tu as donné, Seigneur, à l’évêque saint Irénée de faire triompher la vraie doctrine et d’affermir la paix dans l’Église; Par son intercession, réveille notre foi et notre charité pour que nous cherchions en toute chose ce qui favorise l’union entre les hommes.

 

 

Le but de la vie chrétienne (séraphin de sarov)

 

 

Entretien avec Motovilov

 

C’était, écrit Motovilov, un jeudi.

Le jour était gris. La neige recouvrait la terre de plus de quinze centimètres ; il en tombait toujours une épaisse poudre blanche, quand le Père Séraphim commença l’entretien avec moi sur la proche clairière, à côté de ce même « proche petit ermitage », en face de la rivière Sarowka, là où la montagne descend près de ses rives. Il me plaça sur un tronc d’arbre qu’il venait d’abattre et s’accroupit en face de moi.

– Le Seigneur m’a révélé, dit le grand Staretz, que depuis votre enfance, vous vouliez savoir quel était le but de notre vie chrétienne et que vous aviez maintes fois interrogé là-dessus plusieurs personnages haut placés dans la hiérarchie de l’Église.

– Je dois dire que, depuis l’âge de douze ans, cette pensée m’a continuellement inquiété et, qu’en effet, j’ai posé cette question à beaucoup de personnalités ecclésiastiques, sans que leurs réponses m’apportassent une satisfaction. Le Staretz ignorait cela.

– Mais personne, continua Père Séraphim, ne vous en a donné aucune définition. On vous disait : « Va à l’Église, prie Dieu, agis selon les commandements, fais le bien. Voilà le but de la vie chrétienne ». Et certains, même, trouvaient déplacée votre curiosité et vous répondaient : « Ne cherche pas au-dessus de ce qu’il t’est donné de comprendre ». Pourtant, ce n’est pas ainsi qu’il aurait fallu vous répondre. Aussi, moi, l’humble Séraphim, vous expliquerai maintenant en quoi consiste véritablement ce but.

La prière, le jeûne, les veilles et autres bonnes pratiques chrétiennes, aussi excellentes qu’elles soient en elles-mêmes, sont insuffisantes en tant que but, quoiqu’elles soient indispensables pour l’atteindre.

Le vrai but de notre vie chrétienne consiste dans l’acquisition de l’Esprit Saint de Dieu. Le jeûne, la prière, la charité et toute bonne action accomplie au nom du Christ, ne sont que des moyens pour cette acquisition du Saint-Esprit divin.

 

Voir la suite ici: http://o.sagesse.over-blog.com/article-seraphin-de-sarov-entretien-avec-motovilov-i-92173690.html

Dimanche des Pères du premier Concile

concile1-325

 

Le premier concile œcuménique est celui qui a eu lieu à Nicée en 325. Nicée se trouve dans la Turquie actuelle. Ce concile dont la première séance a eu lieu le 20 mai a été présidé par l’évêque Ossius de Cordoue. L’empereur Constantin était également présent à l’ouverture du concile.

La première chose qui pouvait frapper était les séquelles des persécutions (qui avaient alors cessé) sur les corps de la plupart des participants. En effet certains avaient subi des amputations, d’autres avaient des corps déformés ou bien tout simplement ils portaient les traces des coups de fouet, des blessures et des coups qu’ils avaient subi pour témoigner de la Foi vivante qu’ils ont affermi à Nicée. Cette foi qui était gravée dans leurs cœurs et leurs intellects et écrite sur leurs corps. Et il n’est caché à personne que ces souffrances accompagnent les saints martyrs (en tout temps). Ainsi le diacre Athanase qui accompagnait l’évêque d’Alexandrie (et qui devait devenir le héros du concile de Nicée) a subi plus tard par cinq fois l’exil de la ville d’Alexandrie dont il devait devenir évêque.

La première chose que les 318 évêques présents à Nicée ont faite est de condamner l’enseignement d’Arius, qui était un prêtre libyen vivant à Alexandrie. L’enseignement d’Arius (qui se répandait rapidement) ne reconnaît pas la divinité du Christ. Pour Arius, il y avait un temps où le Fils de Dieu n’existait pas, ainsi le Fils de Dieu est une créature et qui est la plus élevée de la création. De même pour Arius le Saint Esprit est une créature.

En conséquence notre Seigneur Jésus Christ est créé et par suite il ne peut y avoir d’union entre la nature humaine et la nature divine

Alors la question suivante peut être posée : Qu’est-ce que l’humanité peut souhaiter d’un Dieu qui reste au Ciel ? Et de quel amour de Dieu nous parlons si Dieu ne s’est pas fait homme ? Mais Dieu s’est fait homme sans rien perdre de Sa nature divine afin que l’homme devienne Dieu par la grâce et fils de Dieu par adoption.

Parmi les décisions du Concile (autre que la condamnation de l’enseignement d’Arius) :

–          Elaboration du Credo (dans une version qui sera complétée au deuxième concile œcuménique en 381).

–          Adoption et définition du terme grec qui signifie que le Christ est de même nature que le Père.

–          Questions relatives aux baptêmes et des textes liturgiques.

 

Tropaire du Dimanche des Pères du premier concile :

 

Tu es glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu, Toi qui as établi sur terre nos Pères, comme des luminaires, et qui, par eux, nous a tous conduits à la vraie foi. Ô Plein de miséricorde, gloire à Toi !

Extraits de : http://www.antiochpatriarchate.org/ar/page/574/