Sur la condition de l’âme

L’état de l’âme d’un pécheur déchu correspond pleinement aux paroles du Seigneur : il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. (Genèse 3 : 18). Et la terre de notre cœur fait constamment croître les passions et les péchés. L’activité d’une âme non couverte par la grâce de Dieu, dirigée vers la purification du cœur, est toujours difficile, lourde et impuissante. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain (Gen. 3:19). Les passions sont arrachées comme des épines du sol avec beaucoup de difficulté et de lutte prolongée et encore, avec un peu de négligence, pendant des moments de séductions, elles sont prêtes à renaître, et elles naîtront, et grandiront dans le cœur, étouffant la graine. de la parole de Dieu qui n’a pas eu le temps de s’enraciner et de s’y renforcer. Ensuite, cela portera non seulement du fruit mais nourrira également l’âme. Dès que la source – notre esprit – est nettoyée avec beaucoup de difficulté, les flots de pensées impures la perturberont à nouveau, la rempliront d’impureté et ne permettront pas à l’âme assoiffée de boire l’eau pure des révélations divines. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain. L’âme travaille et doit travailler avec des sueurs de sang pour ne pas mourir de faim, pour que, par ce travail pénible et constant, elle ne permette pas aux épines de ses passions de pousser en elle-même, pour qu’elle ne se transforme pas en un désert, pour que par purification constante, en les retranchant, l’âme soit capable de se nourrir du pain quotidien que le Grand Semeur sème sur son sol. Le Seigneur ne laisse pas les travaux d’un homme sans récompense. Lorsqu’elle couvre une âme, la grâce de Dieu brûle les épines des passions et porte elle-même du fruit. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelleEt de son sein couleront des fleuves d’eau vive (Jean 6 :54, 7 :38). C’est dans cet état seulement que l’âme n’a plus envie de boire aux sources terrestres. Notre travail consiste aussi à nettoyer progressivement ces sources terrestres, pour au moins en boire de l’eau pure goutte à goutte, et ne pas aspirer des crapauds et toutes sortes d’immondices de l’eau boueuse. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que le pain descendu du ciel te nourrisse.

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