La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse (Prov. 1:7)

 

fond de la riviere

 

LA CRAINTE DE DIEU EST LE COMMENCEMENT DE LA SAGESSE (Saint Nicolas Vélimirovitch)

Homélie de Saint Nicolas Vélimirovitch(1881-1956). Voir également : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_d%27Ochrid

Si quelqu’un peut connaître le nombre des étoiles dans l’univers, les noms des poissons dans la mer, le nombre des brindilles d’herbes dans les champs, le comportement des animaux dans les forêts et qu’il n’a pas la crainte de Dieu, alors sa connaissance est comme de l’eau dans un tamis. Et à l’heure de sa mort, sa connaissance fera de lui quelqu’un qui a beaucoup plus peur que celui qui est complètement ignorant.

Si quelqu’un peut savoir toutes les pensées des hommes, prévoir le destin de l’humanité, dévoiler tous les mystères cachés au tréfonds de la Terre, et qu’il n’a pas la crainte de Dieu, alors sa connaissance est comme le lait versé dans un récipient pollué et qui devient entièrement perdu. Et à l’heure de sa mort, sa sagesse ne brillera pas plus qu’un morceau de charbon éteint, mais la nuit de sa mort rendra cette dernière encore plus sombre.

La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse.

Comment celui qui n’a pas commencé avec justesse peut-il finir correctement ?  Celui qui prend un chemin erroné depuis le début doit rebrousser chemin et prendre le bon chemin.

Celui qui n’a pas la crainte de Dieu ne peut pas aimer Dieu.

De quoi parlons-nous ici ? Celui qui n’a pas la crainte de Dieu ne croit pas en Dieu.

Les plus grands ascètes, ceux qui ont mené une ascèse très dure, et cela durant des décennies nuit et jour et jusqu’à leur mort, ceux-là étaient remplis de la crainte de Dieu et bien qu’ils étaient parmi les moins pêcheurs parmi les hommes, ils pleuraient à l’heure de leur mort disant « O mon Dieu, aie pitié de moi pêcheur ».

La crainte de Dieu est le sel de la véritable piété. Si ce sel est absent alors notre foi est inepte, sans qualités et sans saveur. La crainte de Dieu ceint les reins, ceinture l’estomac, rend sobre le cœur, donne un repère à l’intellect et met une limite à la volonté propre.

Que serait un repentir sans la crainte de Dieu ? Où serait l’humilité ? La maîtrise de soi ? La chasteté ? La patience ? L’esprit de service et l’obéissance ?

Mes frères, acceptons cette parole comme une sainte vérité : La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Seigneur implante ta crainte dans nos cœurs. A Toi la gloire et la grâce. Amen

Source : Orthodox Heritage, Vol.07, Issue 09-10

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *