Un enseignement de nos Saints Pères!

Si tu veux être parfait, va vendre tous tes biens, distribue-les aux pauvres, puis va là où tu peux trouver un maître et deviens son serviteur (son esclave). Pouvez-vous faire cela et devenir parfaits? Vous allez trouver que c’est trop exagéré… Alors faites autre chose…ne vous faîtes pas esclave de quelqu’un; vendez simplement vos biens et donnez-les tous aux pauvres. Pouvez-vous le faire? Ou trouvez-vous cette tâche encore trop lourde ? D’accord, vous ne pouvez pas donner tous vos biens. Donnez alors la moitié, ou un tiers, ou un cinquième. C’est encore trop excessif ? Donnez un dixième, c’est possible pour vous? Ou bien c’est-ce encore trop lourd ? Que pensez-vous alors de ceci? Ne donnez pas un sou aux pauvres…Seulement ne prenez pas le manteau de votre pauvre frère, ne prenez pas son pain, ne le persécutez pas, ne le dévorez pas vivant …Si vous ne voulez pas lui faire de bien, au moins ne lui faites pas de mal. Laissez-le tranquille. Est-ce encore trop lourd ? Vous dites que vous voulez être sauvés. Mais comment? Comment pouvons-nous être sauvés si tout ce à quoi nous sommes appelés est trop lourd ? Nous diminuons (ce qui nous est demandé) nous descendons jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place plus bas. Dieu est miséricordieux, oui, mais Il a aussi une verge de fer. – Saint Kosmas d’Étolie.

Sayings and Stories from the holy Fathers

Sur la préparation à l’autre Vie

Se préparer à la mort, signifie aussi s’enrichir en Dieu. Car seulement ceux qui croient véritablement en Dieu et à une autre vie se préparent à la mort, c’est-à-dire à cette autre vie. Ceux qui ne croient pas ne se préparent jamais à la mort : ils se préparent en effet à vivre le plus longtemps possible ici, sur terre. Aussi ont-ils peur de penser à la mort, et a fortiori à s’enrichir en Dieu. Celui qui se prépare à la mort se prépare aussi à la vie éternelle. Or, la préparation à la vie éternelle est connue de tout chrétien. L’homme sage consolide chaque jour sa foi en Dieu, et protège son cœur de l’incrédulité, du doute et de la malveillance, comme le propriétaire sage protège son vignoble des mouches malfaisantes et des sauterelles. L’homme sage veille chaque jour à obéir aux commandements de Dieu par des actes de pardon, miséricorde et amour. C’est ainsi qu’il s’enrichit en Dieu. Ce qui lui est le plus cher et le plus précieux, l’homme sage ne le conserve pas dans des hangars et des coffres, mais il le dépose dans les mains de Dieu : c’est son âme. C’est son plus grand trésor, le seul qui ne pourrit pas et ne meurt pas. Chaque jour, l’homme sage est prêt à régler ses comptes avec ce monde ; il est prêt à se coucher et à mourir en ayant la foi qu’il renaîtra à la vie et qu’il se présentera devant le visage de Dieu. Rien n’est plus futile que de se dire : je vais mourir soudainement et ne sentirai même pas la mort! Ainsi s’expriment des insensés et des païens…

Saint Nicolas Vélimirovitch

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Sur le salut

Bien plus qu’un acquittement ou une justification le salut ne peut pas être appréhendé en termes légalistes d’acquittement et de justification, car le salut est bien plus que simplement être pardonné et entrer au Ciel. Le lien étroit entre la foi et les œuvres, lorsqu’il s’agit de la vision orthodoxe du salut, ne consiste pas à être « sauvé » par nos œuvres, car cela est impossible. Les œuvres ne nous sauvent pas, mais placées dans le cadre d’une relation, les œuvres ont bien une composante éternelle. Nos « œuvres » ne remplacent pas la place de la grâce et de la foi auprès de Dieu, mais font partie de toute l’expérience de notre relation avec Dieu. Saint Jean Chrysostome (349-407), l’un des plus grands Pères de l’Église, et peut-être le plus grand prédicateur de l’histoire de l’Église, a écrit : « Car l’Écriture dit que la foi nous a sauvés. Autrement dit : puisque Dieu l’a voulu, la foi nous a sauvés. Or dans quel cas, dis-moi, la foi sauve-t-elle sans rien faire elle-même ? Les œuvres de la foi elles-mêmes sont un don de Dieu, de peur que quiconque ne se vante. Que dit donc Paul ? Non pas que Dieu ait interdit les œuvres, mais qu’il nous ait interdit d’être justifiés par les œuvres. Personne, dit Paul, n’est justifié par les œuvres, précisément pour que la grâce et la bienveillance de Dieu se manifestent. Le feu purificateur de la présence de Dieu n’est qu’une chaleur pour celui qui est déjà purifié par les bonnes œuvres accomplies dans cette vie. Pourtant, celui qui gaspille cette vie et ne fait rien pour améliorer sa relation avec les autres par ses bonnes œuvres aura sacrifié une relation d’amour avec le Dieu qui nous a appelés à communier avec lui. Cette personne vivra le feu au jour du jugement comme douloureux, car celui qui n’a pas fait de bonnes œuvres dans cette vie, n’aura rien fait pour promouvoir une relation saine avec le Dieu qui nous a appelés à une vie de transformation. C’est l’intention de Dieu que cette vie nous amène vers la sainteté, nous préparant pour une éternité en présence de la sainteté de Dieu. Si nous n’avons pas été sanctifiés, l’éternité en présence de Dieu sera comme un feu ardent. Nos œuvres ne nous font pas gagner le salut, mais les œuvres ne sont pas non plus sans importance. Selon les Pères, les œuvres rendent notre communion avec Dieu plus pleine et plus complète. Nos bonnes œuvres nous aident à acquérir la « ressemblance » de Dieu dans cette vie et nous amènent vers une joyeuse communion avec le Christ. Plus nous devenons comme Christ, plus nous éprouvons de joie. La douleur et la souffrance sont le résultat final du fait que nous sommes moins semblables à Dieu. Avec amour en Christ.

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La sagesse ne dépend pas de l’âge

La sagesse n’est pas basée sur l’âge.

On dit que la sagesse vient avec l’âge, et dans une certaine mesure, c’est tout à fait vrai. J’ai souvent eu des conversations avec d’anciens amis de l’université sur la façon dont il aurait été agréable d’avoir les connaissances et la sagesse que nous avons maintenant, à l’époque où nous étions jeunes. Savoir ce que nous savons maintenant, à l’époque, aurait rendu la vie tellement plus facile, et nous aurions eu moins de jours d’inquiétude et de stress sur les relations, les notes, toutes les petites choses. Après soixante-dix-sept ans passés sur cette planète, je suis beaucoup moins susceptible d’être stressé par de nombreuses choses qui m’auraient submergé lorsque j’étais étudiant. Pourtant, une chose est sûre, la pureté et l’absence de passion n’ont rien à voir avec l’âge. Ils deviennent une partie de notre nature lorsque nous avons acquis l’humilité. Saint Jean de l’Échelle a enseigné que la pureté ne vient pas à cause de nos travaux, et certainement pas à cause de l’âge, mais vient seulement quand nous nous sommes humiliés. Et à moins que nous soyons devenus humbles, nos passions resteront fortes, et nous n’aurons fait aucun progrès spirituel, restant pour ainsi dire sans sagesse.

Avec l’Amour en Christ, Abbé Tryphon

Source: abbottryphon@vashonmonks.com