Une histoire…

Une mère qui était veuve avait un fils unique, son père étant mort alors qu’il n’avait que quatre ans. La mère s’est par la suite beaucoup fatiguée pour lui assurer son éducation. Mais alors qu’il était devenu jeune homme ce fils unique mourut. La mère ne put alors supporter d’entendre le nom du Seigneur jusqu’au point où elle renvoyait tous les croyants de sa paroisse qui venaient lui rendre visite. Un jour, un prêtre est venu chez elle. Quand elle l’a vu elle a hésité entre le renvoyer ou bien accepter qu’il entre chez elle. Mais  elle se  ressaisit et lui dit: « . Si tu veux entrer tu peux entrer, mais ne me parle surtout pas de Dieu ». Le prêtre accepta. Alors elle commença à lui dire tout le mal qu’elle pensait de l’Eglise, des prêtres et de Dieu Lui-même. Le prêtre restait silencieux, il ne répondait pas. A la fin elle lui dit avec irritation: «Viens avec moi je vais te montrer quelque chose. » Elle le fit entrer dans l’une des chambres où il y avait comme une image à l’envers. Elle lui dit: «C’est l’icône du Christ, je l’ai mis la tête en bas, parce que je ne veux pas voir son visage après qu’Il a pris mon fils, Lui dont vous dîtes qu’Il est un Dieu bon et miséricordieux. » Le prêtre lui dit alors : «Tu as bien fait ma fille, laisse cette icône comme cela, mais je vais te demander de dire chaque fois que tu passeras devant cette icône «  Je ne vais pas changer Ta position parce-que Tu as brisé mon cœur».  La mère fut étonnée de ce conseil d’autant plus qu’il émanait d’un prêtre. Trois jours plus tard alors que le prêtre se trouvait dans l’église pour les confessions des fidèles, il voit cette mère et avec elle l’icône du Christ et elle pleurait. Elle lui  dit: «J’ai fait comme vous me l’avez dit les deux premiers jours, mais je n’ai pas pu le faire le troisième jour, alors j’ai remis l’icône à la bonne position, je l’ai embrassée et j’ai dit pardonne moi Seigneur. Et alors en même temps j’ai ressenti comme une force intérieure qui m’a aidée à surmonter ma douleur ».

En effet le prêtre lui avait appris à crier vers Dieu alors qu’elle était au  fond de sa souffrance. Et toi aussi, mon frère (lorsque tu souffres) crie vers Dieu quel que soit ton statut, ton rang ou ton âge car devant Dieu nous sommes tous des petits.

Monastère (de moniales) Saint Jacques le Perse. Bulletin numéro 100 (avril 2012).

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