Bulletin du mois d’octobre 2018 (Eglise Orthodoxe à l’Ile Maurice)

 

 

SOMMAIRE

La pèche miraculeuse …p. 1

Annonces:

– adresses e-mails ………p. 4

– École du dimanche ….p. 4

Icône de sainte Matrona ……………… p. 5

Construction du clocher ..p. 6

Divine Liturgie ………. p. 8

Paroisse orthodoxe de la sainte Transfiguration Numéro 35, octobre 2018

La pêche miraculeuse

Le récit de la première pêche miraculeuse (Luc 5/1 – 11) est rempli d’enseignement. C’est d’abord, bien sûr, le récit de la vocation des premiers apôtres, Pierre et André, Jacques et Jean. Il nous rapporte ce qu’on peut appeler la mission inaugurale des apôtres, l’appel du Christ qui va les engager à sa suite. La présente scène de la pêche miraculeuse est une Théophanie. Nous le voyons dans l’attitude des apôtres, dans la crainte sacrée qui saisit Pierre : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » (Luc 5/8). Il se prosterne, il est rempli de crainte, comme les autres apôtres, témoins et acteurs de la scène.

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À travers ce miracle, Pierre et les trois autres apôtres ont perçu dans le Christ la présence divine, ce qui les remplit de crainte sacrée et les attire irrésistiblement vers lui. Mais aussitôt, le Seigneur les rassure et leur signifie qu’elle va être la mission qui leur confie : non plus prendre des poissons dans le lac de Galilée, mais prendre des hommes, c’est-à-dire, dans les filets de l’Église, prendre les âmes pour les conduire au Royaume de Dieu.

En même temps, le Seigneur veut leur faire comprendre, par ce miracle figuratif d’une pêche humainement impossible et rendue facile par Sa seule parole, que ce n’est pas là une tâche humaine, c’est une tâche qui est totalement au-dessus des forces de l’homme. Ce n’est que par la grâce de Dieu que les apôtres pourront mener à bien cette mission, car ce à quoi ils sont appelés par le Seigneur, ce n’est pas seulement à vivre auprès de lui sur les routes de Galilée et de Judée : ce sera, après la Pentecôte, à porter la parole divine, à rendre le Christ présent aux hommes, à leur communiquer l’Esprit Saint, et, pour presque tous, à sceller de leur sang leur témoignage.

Ce récit nous fait comprendre combien nos efforts humains sont vains tant qu’ils restent des efforts seulement humains. L’Évangile est totalement irréalisable par les seules forces de l’homme, quelle que soit sa bonne volonté. Mais si nous nous en remettons à la grâce de Dieu, si nous nous en remettons la force divine que le Christ ressuscité nous communique, alors, à ce moment-là, oui, nous pouvons avoir une vie féconde, nous pouvons réaliser nous aussi des pêches miraculeuses, pêches miraculeuses de vertus évangéliques, pêches miraculeuses de connaissance de Dieu, de pénétration du sens de l’Écriture, de connaissance de tous les mystères de l’Église. Seulement le Seigneur avait dit à Pierre : « Avance au large et jetez les filets». La grâce ne vient pas toute seule, il faut que nous coopérions avec la grâce, et c’est là aussi un enseignement de cet Évangile. Dieu n’agit pas sans nous, il a voulu dans son infinie miséricorde ne pas nous sanctifier uniquement par lui-même, d’ailleurs cela n’aurait pas été une sanctification véritable, car c’est l’amour qui nous lie à Dieu et aussi à nos frères humains. Cela n’a de sens que si cet amour est véritablement nôtre, que si nous le mettons en pratique avec tous l’élan de notre liberté, de notre libre arbitre. C’est en ce sens que le Christ veut notre coopération.

Pour cela il faut d’abord que nous la demandions, que nous nous ouvrions à elle, que nous y consentions, et qu’ensuite, nous travaillions avec sa grâce, que nous mettions l’effort de notre volonté, toute l’énergie de notre liberté, au service de la grâce, que nous nous laissions pénétrer par elle, mais que nous agissions aussi nous-mêmes.

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Nous aussi, comme les apôtres au bord du lac, il nous faut avancer au large, et que nous nous efforcions de jeter nos filets, en agissant dans la pure foi pour obéir à la parole ainsi entendue. Nous aurons l’impression, d’abord, d’être livré à nos propres forces, le Seigneur nous fera constater que nous n’arrivons pas à grand-chose ! Mais cette expérience de l’échec est nécessaire pour que nous parvenions à la véritable humilité. Ensuite la grâce de Dieu se fera plus pressante. Le Saint-Esprit prendra la conduite de notre vie. Et à ce moment-là, pour reprendre une image des saints pères, nous n’aurons plus à ramer pour faire avancer notre barque, mais simplement à tendre nos voiles pour capter le souffle du Saint-Esprit.

Mais ce serait une illusion très pernicieuse de vouloir commencer par là. Les saints pères insistent toujours sur le fait que nous ne devons pas commencer en nous disant : « eh bien, laissons le Saint-Esprit agir, et tout ira bien. » Il faut d’abord que nous agissions tout en sachant que ce n’est pas par nos propres forces que nous réussirons. La Parole de Dieu est là. Le Christ nous a demandé d’agir de telle ou telle façon, eh bien, il faut le faire avec notre liberté et avec notre volonté, il faut cultiver notre volonté pour cela, et savoir que ce n’est pas nous qui réussirons, mais que le Christ est là qui nous assiste, que la grâce de Dieu agit, même si nous n’en sentons pas l’action. Petit à petit la grâce se fera plus présente, se fera plus pressante, plus sensible à notre cœur. Un effort, encore une fois, dont nous savons qu’il n’aboutira que parce que le Saint-Esprit travaille déjà dans notre cœur de baptisé, mais cette action du Saint-Esprit ne sera perceptible par nos sens spirituels que s’ils sont véritablement éveillés en nous, moyennant déjà une pureté active de notre cœur et une humilité profonde que nous aurons acquise par l’expérience de notre impuissance, par l’expérience de notre faiblesse.

C’est pour cela que tous les pères de l’Église nous enseignent que la vie spirituelle est une échelle et que si l’on veut sauter du pied de l’échelle à son sommet, inévitablement on se casse la figure ! Il faut monter degré par degré, échelon après échelon, il faut d’abord mener ce qu’ils appellent la praxis, la pratique, sans sentir la grâce, sans sentir son action, et en croyant par la foi que le Saint-Esprit agit dans notre cœur de baptisé, y est présent, et c’est en lui qu’il faut mettre notre confiance.

Quand les apôtres ont échoué sans rien prendre de toute la nuit, le Seigneur n’était pas loin, mais le Seigneur voulait qu’ils fassent cette expérience de leur faiblesse, cette expérience de leur impuissance, qu’il la sente véritablement. Car l’humilité ne consiste pas simplement dans des paroles, dans des idées, l’humilité est quelque chose que l’on expérimente, quelque chose qui est le

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fruit de cette expérience de notre faiblesse, de notre misère. Cela est fondamental dans la vie spirituelle.

C’est le repentir et l’humilité que nous devons d’abord acquérir ; et puis, à partir de là, notre vie chrétienne deviendra quelque chose de plus rayonnant, plus chaleureux, Dieu deviendra vraiment sensible à notre cœur. En faisant de notre vie spirituelle l’humble montée d’une échelle, échelon par échelon, nous ferons l’expérience de notre faiblesse, notre misère, pour que nous arrivions à cette humilité profonde et véritable.

D’après l’ Archimandrite Placide Deseille,la couronne bénie de lannée chrétienne,volume 1, pages 46-54.

ANNONCES:

Adresses e-mails

Après une panne générale de mon ordinateur, j’ai perdu toutes les adresses e-mails qui s’y trouvaient ! Heureusement, j’avais gardé une cinquantaine d’adresses de paroissiens sur des fiches papier. Si vous connaissez des paroissiens qui n’auraient pas reçu ce numéro de notre bulletin, demandez leur de me contacter par E-mail afin que je puisse leur envoyer le bulletin et collecter leur adresse. Merci.

ÉCOLE DU DIMANCHE / GROUPE DE JEUNES

Chers frères et sœurs,

Nous sommes heureux d’annoncer que nous créons un groupe de jeunes et une école du dimanche qui se réunira chaque dimanche à partir du 3 novembre 2018 après la Liturgie.

Nous prévoyons de créer un groupe de jeunes où nous enseignerons et engagerons les enfants dans une discussion sur notre foi chrétienne, créerons de petits ateliers de bricolage et encouragerons les enfants à se socialiser les uns avec les autres. Si vous souhaitez inscrire vos enfants, merci de nous transmettre :

– le nom et prénom de vos enfants,

– leur âge

– et la langue de scolarisation préférée.

Contactez nous s’il vous plaît: Père Athanasios, prêtre de la paroisse Portable: (230) 5733 3253 ~ Email: p.athanasios@myt.mu

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Icône de sainte Matrona

Notre paroisse a reçu dernièrement une copie de l’icône de sainte Matrona de Moscou, qui sera installée prochainement dans notre Église.

Dans notre prochain numéro, nous vous donnerons plus de détails sur la vie de sainte Matrona.

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Construction du clocher

Le projet de construction d’un clocher arrive enfin à réalisation. Le 10 septembre, les travaux ont commencé, les ouvriers ont installé le chantier.

Puis l’étape suivante fut de creuser le sol et d’y ajouter des fondations et de commencer à couler les 4 piliers qui vont soutenir le campanile.

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Ensuite il s’agira de démolir un pan de la toiture afin de continuer la construction. Le tout mesurera 12 mètres de haut.

Nous aurons encore besoin de votre aide pour finir de payer ces travaux. Vos dons seront reçus avec reconnaissance.

BANK: STATE BANK OF MAURITIUS BRANCH: Rose Hill

ACCOUNT NAME: Orthodox Christian Church Association ACCT.No: 62010100128653

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– Père Athanasios: tel. 57 33 32 53 E-mail: p.athanasios@myt.mu

– Père Ian: tel.: 52 57 90 53

E-mail: fr.ian@antiochian.org.nz – Père Jean: tel. 59 05 70 23 E-mail: klepperbali@gmail.com

Divine liturgie

Chaque dimanche à 9h30

Dimanche 7 octobre:

14: Dimanche des Pères du VIIe Concile Oecuménique
21: 28: Protection de la très sainte Mère de Dieu et

Tous les jours de semaine, Matines à 9h30

Église orthodoxe de la Sainte Transfiguration

Grande-Rivière N-O

Ile Maurice (Derrière le garage BALA)

Divine Liturgie

Chaque dimanche à 9h30

Site web:

http://orthodoxchurchmauritius.org

Tous les jours de semaine, Matines à 9h30.

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Sur cette vie terestre

 

Cette vie terrestre

Et le cauchemar d’une mort qui ravage

 

Cette vie terrestre qui nous a été donnée n’a de sens que si nous la considérons comme une préparation pour la vie future. Nous ne devons pas négliger ce qui est de nature éternelle, car le Créateur nous a accordé cette vie comme un temps de préparation pour l’éternité avec Lui. Cette vie est le temps où nous devrions passer de notre situation où nous sommes à l’image de Dieu à la ressemblance de Dieu. Cette vie prend une tournure tragique si nous ne regardons pas au-delà des limites de cette existence terrestre, car le don d’amour qu’est le Christ nous aide à échapper au cauchemar d’une mort dévorante.

L’apôtre Paul rend compte de la compréhension chrétienne de la mort en disant: «Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite: La mort a été engloutie dans la victoire ( 1 Corinthiens 15:54 ») « C’est dans cette vie que nous » revêtons le Christ « , car nous atteignons ainsi la sainteté nécessaire pour rester en présence de Dieu pour toute l’éternité et non pour être brûlé. Se concentrer sur cette vie en la considérant comme tout sauf une période de préparation à l’éternité, c’est ignorer la réalité que Dieu nous a donné la vie comme un temps de préparation à la vision céleste d’une vie d’une profonde intensité.

 

Avec amour en Christ,

Abbé Tryphon

 

https://www.facebook.com/Abbot-Tryphon-1395030584153681/?hc_ref=ARSZ5EKOd89eBycbR-Xy-CXbG87SMBhjfS26QvyxLKf3bI_gl5U9qIiLzPeR72VUHr4&fref=nf&__xts__[0]=68.ARC1sJ6Ol-MNLcWSUx2iDq4HqFRtboA3Om3kv2PZaZBldEtWHeePITj-8PhJw9wGIjE4c_YyF1L7yikLErSwvd6-TjWm3Vf7Cv7X_YgXnjZHeC-9xQufRbbDpK_bJCtoI7MX1vf0yXs7YX7vOGYOsyG_bQyExhva3on1Ggr_gmH2s9Db4mpKWhY99O6Gm3l3Y_pJemn5lfkHYmyvEQmkHJhQeB_IvVhtuqLlVmrs&__tn__=kC-R

 

Prière devant l’icône de la Mère de Dieu de Kazan

HISTOIRE DE L'ICÔNE NOTRE DAME DE KAZAN

 

Ô toute sainte Reine, Notre Dame la Mère de Dieu,
nous prosternant avec foi et amour devant ta précieuse icône, nous te prions :
ne détourne pas ta face de ceux qui accourent vers toi.
Prie ton Fils et notre Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, ô Mère pleine de compassion,
afin qu’Il nous garde dans la paix,
et qu’Il préserve Sa sainte Église contre l’incroyance, l’hérésie ou le schisme.
Car nous n’avons pas d’autre aide ni d’espoir que toi, ô très pure Vierge.
Tu es le tout puissant secours et la protectrice des Chrétiens.
Délivre tous ceux qui te prient avec amour contre les assauts du péché,
contre les attaques des hommes méchants,
contre toutes les tentations, afflictions et détresses, et contre la mort soudaine.
Accorde-nous d’avoir un esprit contrit, un cœur humble, des pensées pures,
afin que nous amendions nos vies pécheresses
et que nous obtenions la rémission de nos péchés.
De sorte que nous puissions chanter avec reconnaissance tes hauts faits,
et que nous soyons assurés du Royaume éternel.
Amen.

Source : http://www.lalorgnettedetsargrad.gr/2018/09/13/ukraine-sur-le-blog-du-moinillon-priere-pour-une-eglise-une/

De la nécessite du deuil

 

Du besoin de pleurer

Notre humanité nous lie ensemble quand nous souffrons de chagrin et de la perte de quelqu’un qui nous est  cher.

L’un des aspects les plus gratifiants et les plus stimulants quand on est prêtre consiste à réconforter les gens dans leurs moments les plus tristes. Ne vous méprenez pas, et ne pensez pas  que les prêtres, les moines et les aumôniers sont exempts de la douleur de ceux qu’ils essaient de réconforter, ou que nous avons des mots magiques qui atténuent la douleur ou soulagent le chaos de la souffrance. Les platitudes sont inutiles dans les jours sombres du deuil. Ils peuvent très bien convenir à d’autres moments, mais c’est étrangement peu réconfortant de dire de telles paroles. Dans un témoignage puissant d’une attitude humaine, le Christ ne dit pas: Eh bien, maintenant (la personne décédée) est au paradis, tout va bien; qu’elle a quitté  cette vie difficile et tourmentée. Le  Christ ne dit pas toutes ces choses que nous prononçons dans nos tentatives pathétiques et inconfortables de consoler. En fait, il ne dit rien – il pleure.

De la même manière, nous devons accepter le chagrin que nous ressentons face à la perte des personnes dans nos vies. Nous devons respecter le processus de deuil car, tout comme Dieu nous a donné de merveilleuses années avec des amis et des parents, des fils et des filles, des conjoints et des proches, Dieu nous a également bénis avec le chagrin que nous ressentons à leur départ. La peine est la confirmation qu’ils étaient des personnes de valeur, un fils bien-aimé, un frère chéri, un ami précieux, un parent doux. Le chagrin est la façon dont nous honorons une vie bien vécue. La tristesse éprouvée à leur mort est pleinement justifiée. En pleurant, nous faisons justice à leur mémoire et nous suivons l’exemple de Jésus, qui a pleuré sur la tombe de son ami Lazare. Comme les martyrs de l’ancienne église, comme Lazare dans le Nouveau Testament, leur départ de ce monde est ce qui rend leur mort particulièrement décourageante pour ceux d’entre nous qui se demandent comment ils vont remplir l’espace que les défunts occupaient autrefois. Le mystère d’un avenir sans eux est intimidant, dans l’immédiateté de leur mort, comme le mystère de la mort elle-même. En tant que prêtre et moine de l’Église orthodoxe, je suis à l’aise avec ce mystère, comme devraient l’être tous les chrétiens. La mort peut être un mystère précisément parce que le triomphe sur la mort n’est pas un mystère. Comme l’écrivait le théologien orthodoxe Alexandre Schmemann, «le christianisme ne consiste pas essentiellement à accepter la mort, mais plutôt à la vaincre». À la lumière de la vie éternelle, au nom de Jésus-Christ, la terrible menace du sombre mystère qu’est la mort se transforme en un événement heureux et victorieux pour le croyant, et «la mort est engloutie dans la victoire» (1 Cor. 15:54). Le deuil est donc un rituel ancien auquel Jésus a participé. Pour nous tous, la mort est un élément commun de l’humanité, le trait commun que nous partageons et l’ennemi commun avec nos proches. Et comme le chagrin, la victoire sur la mort lie les gens dans une communauté plus grande et plus puissante, la communauté qui se trouve dans la foi chrétienne. Les gens accusent les chrétiens d’être membres d’un «culte de la mort», obsédés par un sauveur mourant et concentrés sur la vie après la mort à l’exclusion du présent; mais ils ont tort. Le christianisme ne nie pas la vie, le christianisme affirme la vie. Le christianisme affirme la vie même dans la mort, car pour les chrétiens, la mort ne supprime pas la relation qui existe. Dans la mort, comme dans la vie, le défunt est notre fils, le défunt est notre frère, le défunt est notre ami. Dans la mort, comme dans la vie, nous les aimons et les honorons, et la mort ne peut pas les séparer de nous. La mort les a peut-être prises, mais cela nous a également donné l’occasion de vivre avec l’espoir de les rejoindre un jour. Et une vie avec espoir est une vie qui est bonne. Donc, pour nous, leur mort est le début de la vraie vie qui nous attend également au-delà de la tombe, si nous avons effectivement commencé à  vivre de cette vraie vie ici-même. Christ, qui est «la résurrection et la vie» (Jean 11:25) a transformé la mort. Christ a assumé la chair humaine, Christ a été crucifié, ressuscité, monté au ciel et nous attend là-bas, et le Christ nous introduit dans une vie nouvelle, maintenant et après notre mort. Par conséquent, même si la mort dévoile notre fragilité et notre chagrin, la mort ne révèle pas notre finitude; au lieu de cela, elle révèle notre infinité, notre éternité. À cette fin, le chrétien ne réfléchit pas au mystère de la mort d’une manière paralysante, négative et apathique, mais d’une manière productive, positive et dynamique. Dieu, à qui nous avons confié notre âme, est un Dieu bon et parfait. Ce Dieu fera ce qui est juste avec notre enfant, ce qui est juste avec notre frère et ce qui est honorable avec notre ami. Il n’y a aucune parole, revendication, ou écrit qui nous donnera la paix dans notre perte en un tel moment, ni même calmer nos âmes troublées; mais nous pouvons trouver le réconfort et la paix en Dieu, qui est présent avec nous et en nous et à travers nous lorsque nous nous réunissons dans l’intimité de notre chagrin pour pleurer la mort d’un être qui nous est cher.

Avec amour en Christ, Abbé Tryphon.

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