Bulletin du mois d’octobre 2018 (Eglise Orthodoxe à l’Ile Maurice)

 

 

SOMMAIRE

La pèche miraculeuse …p. 1

Annonces:

– adresses e-mails ………p. 4

– École du dimanche ….p. 4

Icône de sainte Matrona ……………… p. 5

Construction du clocher ..p. 6

Divine Liturgie ………. p. 8

Paroisse orthodoxe de la sainte Transfiguration Numéro 35, octobre 2018

La pêche miraculeuse

Le récit de la première pêche miraculeuse (Luc 5/1 – 11) est rempli d’enseignement. C’est d’abord, bien sûr, le récit de la vocation des premiers apôtres, Pierre et André, Jacques et Jean. Il nous rapporte ce qu’on peut appeler la mission inaugurale des apôtres, l’appel du Christ qui va les engager à sa suite. La présente scène de la pêche miraculeuse est une Théophanie. Nous le voyons dans l’attitude des apôtres, dans la crainte sacrée qui saisit Pierre : «Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! » (Luc 5/8). Il se prosterne, il est rempli de crainte, comme les autres apôtres, témoins et acteurs de la scène.

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À travers ce miracle, Pierre et les trois autres apôtres ont perçu dans le Christ la présence divine, ce qui les remplit de crainte sacrée et les attire irrésistiblement vers lui. Mais aussitôt, le Seigneur les rassure et leur signifie qu’elle va être la mission qui leur confie : non plus prendre des poissons dans le lac de Galilée, mais prendre des hommes, c’est-à-dire, dans les filets de l’Église, prendre les âmes pour les conduire au Royaume de Dieu.

En même temps, le Seigneur veut leur faire comprendre, par ce miracle figuratif d’une pêche humainement impossible et rendue facile par Sa seule parole, que ce n’est pas là une tâche humaine, c’est une tâche qui est totalement au-dessus des forces de l’homme. Ce n’est que par la grâce de Dieu que les apôtres pourront mener à bien cette mission, car ce à quoi ils sont appelés par le Seigneur, ce n’est pas seulement à vivre auprès de lui sur les routes de Galilée et de Judée : ce sera, après la Pentecôte, à porter la parole divine, à rendre le Christ présent aux hommes, à leur communiquer l’Esprit Saint, et, pour presque tous, à sceller de leur sang leur témoignage.

Ce récit nous fait comprendre combien nos efforts humains sont vains tant qu’ils restent des efforts seulement humains. L’Évangile est totalement irréalisable par les seules forces de l’homme, quelle que soit sa bonne volonté. Mais si nous nous en remettons à la grâce de Dieu, si nous nous en remettons la force divine que le Christ ressuscité nous communique, alors, à ce moment-là, oui, nous pouvons avoir une vie féconde, nous pouvons réaliser nous aussi des pêches miraculeuses, pêches miraculeuses de vertus évangéliques, pêches miraculeuses de connaissance de Dieu, de pénétration du sens de l’Écriture, de connaissance de tous les mystères de l’Église. Seulement le Seigneur avait dit à Pierre : « Avance au large et jetez les filets». La grâce ne vient pas toute seule, il faut que nous coopérions avec la grâce, et c’est là aussi un enseignement de cet Évangile. Dieu n’agit pas sans nous, il a voulu dans son infinie miséricorde ne pas nous sanctifier uniquement par lui-même, d’ailleurs cela n’aurait pas été une sanctification véritable, car c’est l’amour qui nous lie à Dieu et aussi à nos frères humains. Cela n’a de sens que si cet amour est véritablement nôtre, que si nous le mettons en pratique avec tous l’élan de notre liberté, de notre libre arbitre. C’est en ce sens que le Christ veut notre coopération.

Pour cela il faut d’abord que nous la demandions, que nous nous ouvrions à elle, que nous y consentions, et qu’ensuite, nous travaillions avec sa grâce, que nous mettions l’effort de notre volonté, toute l’énergie de notre liberté, au service de la grâce, que nous nous laissions pénétrer par elle, mais que nous agissions aussi nous-mêmes.

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Nous aussi, comme les apôtres au bord du lac, il nous faut avancer au large, et que nous nous efforcions de jeter nos filets, en agissant dans la pure foi pour obéir à la parole ainsi entendue. Nous aurons l’impression, d’abord, d’être livré à nos propres forces, le Seigneur nous fera constater que nous n’arrivons pas à grand-chose ! Mais cette expérience de l’échec est nécessaire pour que nous parvenions à la véritable humilité. Ensuite la grâce de Dieu se fera plus pressante. Le Saint-Esprit prendra la conduite de notre vie. Et à ce moment-là, pour reprendre une image des saints pères, nous n’aurons plus à ramer pour faire avancer notre barque, mais simplement à tendre nos voiles pour capter le souffle du Saint-Esprit.

Mais ce serait une illusion très pernicieuse de vouloir commencer par là. Les saints pères insistent toujours sur le fait que nous ne devons pas commencer en nous disant : « eh bien, laissons le Saint-Esprit agir, et tout ira bien. » Il faut d’abord que nous agissions tout en sachant que ce n’est pas par nos propres forces que nous réussirons. La Parole de Dieu est là. Le Christ nous a demandé d’agir de telle ou telle façon, eh bien, il faut le faire avec notre liberté et avec notre volonté, il faut cultiver notre volonté pour cela, et savoir que ce n’est pas nous qui réussirons, mais que le Christ est là qui nous assiste, que la grâce de Dieu agit, même si nous n’en sentons pas l’action. Petit à petit la grâce se fera plus présente, se fera plus pressante, plus sensible à notre cœur. Un effort, encore une fois, dont nous savons qu’il n’aboutira que parce que le Saint-Esprit travaille déjà dans notre cœur de baptisé, mais cette action du Saint-Esprit ne sera perceptible par nos sens spirituels que s’ils sont véritablement éveillés en nous, moyennant déjà une pureté active de notre cœur et une humilité profonde que nous aurons acquise par l’expérience de notre impuissance, par l’expérience de notre faiblesse.

C’est pour cela que tous les pères de l’Église nous enseignent que la vie spirituelle est une échelle et que si l’on veut sauter du pied de l’échelle à son sommet, inévitablement on se casse la figure ! Il faut monter degré par degré, échelon après échelon, il faut d’abord mener ce qu’ils appellent la praxis, la pratique, sans sentir la grâce, sans sentir son action, et en croyant par la foi que le Saint-Esprit agit dans notre cœur de baptisé, y est présent, et c’est en lui qu’il faut mettre notre confiance.

Quand les apôtres ont échoué sans rien prendre de toute la nuit, le Seigneur n’était pas loin, mais le Seigneur voulait qu’ils fassent cette expérience de leur faiblesse, cette expérience de leur impuissance, qu’il la sente véritablement. Car l’humilité ne consiste pas simplement dans des paroles, dans des idées, l’humilité est quelque chose que l’on expérimente, quelque chose qui est le

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fruit de cette expérience de notre faiblesse, de notre misère. Cela est fondamental dans la vie spirituelle.

C’est le repentir et l’humilité que nous devons d’abord acquérir ; et puis, à partir de là, notre vie chrétienne deviendra quelque chose de plus rayonnant, plus chaleureux, Dieu deviendra vraiment sensible à notre cœur. En faisant de notre vie spirituelle l’humble montée d’une échelle, échelon par échelon, nous ferons l’expérience de notre faiblesse, notre misère, pour que nous arrivions à cette humilité profonde et véritable.

D’après l’ Archimandrite Placide Deseille,la couronne bénie de lannée chrétienne,volume 1, pages 46-54.

ANNONCES:

Adresses e-mails

Après une panne générale de mon ordinateur, j’ai perdu toutes les adresses e-mails qui s’y trouvaient ! Heureusement, j’avais gardé une cinquantaine d’adresses de paroissiens sur des fiches papier. Si vous connaissez des paroissiens qui n’auraient pas reçu ce numéro de notre bulletin, demandez leur de me contacter par E-mail afin que je puisse leur envoyer le bulletin et collecter leur adresse. Merci.

ÉCOLE DU DIMANCHE / GROUPE DE JEUNES

Chers frères et sœurs,

Nous sommes heureux d’annoncer que nous créons un groupe de jeunes et une école du dimanche qui se réunira chaque dimanche à partir du 3 novembre 2018 après la Liturgie.

Nous prévoyons de créer un groupe de jeunes où nous enseignerons et engagerons les enfants dans une discussion sur notre foi chrétienne, créerons de petits ateliers de bricolage et encouragerons les enfants à se socialiser les uns avec les autres. Si vous souhaitez inscrire vos enfants, merci de nous transmettre :

– le nom et prénom de vos enfants,

– leur âge

– et la langue de scolarisation préférée.

Contactez nous s’il vous plaît: Père Athanasios, prêtre de la paroisse Portable: (230) 5733 3253 ~ Email: p.athanasios@myt.mu

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Icône de sainte Matrona

Notre paroisse a reçu dernièrement une copie de l’icône de sainte Matrona de Moscou, qui sera installée prochainement dans notre Église.

Dans notre prochain numéro, nous vous donnerons plus de détails sur la vie de sainte Matrona.

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Construction du clocher

Le projet de construction d’un clocher arrive enfin à réalisation. Le 10 septembre, les travaux ont commencé, les ouvriers ont installé le chantier.

Puis l’étape suivante fut de creuser le sol et d’y ajouter des fondations et de commencer à couler les 4 piliers qui vont soutenir le campanile.

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Ensuite il s’agira de démolir un pan de la toiture afin de continuer la construction. Le tout mesurera 12 mètres de haut.

Nous aurons encore besoin de votre aide pour finir de payer ces travaux. Vos dons seront reçus avec reconnaissance.

BANK: STATE BANK OF MAURITIUS BRANCH: Rose Hill

ACCOUNT NAME: Orthodox Christian Church Association ACCT.No: 62010100128653

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– Père Athanasios: tel. 57 33 32 53 E-mail: p.athanasios@myt.mu

– Père Ian: tel.: 52 57 90 53

E-mail: fr.ian@antiochian.org.nz – Père Jean: tel. 59 05 70 23 E-mail: klepperbali@gmail.com

Divine liturgie

Chaque dimanche à 9h30

Dimanche 7 octobre:

14: Dimanche des Pères du VIIe Concile Oecuménique
21: 28: Protection de la très sainte Mère de Dieu et

Tous les jours de semaine, Matines à 9h30

Église orthodoxe de la Sainte Transfiguration

Grande-Rivière N-O

Ile Maurice (Derrière le garage BALA)

Divine Liturgie

Chaque dimanche à 9h30

Site web:

http://orthodoxchurchmauritius.org

Tous les jours de semaine, Matines à 9h30.

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Marche pour la paix en Ukraine

LE PEUPLE UKRAINIEN S’EST MIS EN MARCHE POUR LA PAIX DANS LE SILENCE DES MEDIA

(http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/LE-PEUPLE-UKRAINIEN-S-EST-MIS-EN-MARCHE-POUR-LA-PAIX-DANS-LE-SILENCE-DES-MEDIA_a4817.html?com#comments)

LE PEUPLE UKRAINIEN S’EST MIS EN MARCHE POUR LA PAIX DANS LE SILENCE DES MEDIA

Le 3 juillet à l’appel du métropolite Onuphle, primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine (patriarcat de Moscou), des dizaines de milliers de fidèles se sont lancés dans une immense «Marche pour la paix, la charité et la prière pour l’Ukraine»

Ils sont aujourd’hui des dizaines de milliers, partis de 2 directions principales, le 3 juillet du monastère de la Sainte-Assomption à 750 km à l’est de Kiev, et le 9 juillet de Potchaïev, à 400 km à l’ouest. L’arrivée est prévue pour les 2 processions le 27 juillet dans la capitale ukrainienne, sur le sanctuaire de la laure de Kiev, veille de la commémoration du baptême de la Rus de Kiev.

Le silence des media sur cette évènement est assourdissant; l’un de ceux qui en parle ayant ce commentaire fracassant:  » Ne pas se laisser rebuter par l’aspect a priori très religieux du reportage car les images sont magnifiques ! » (1) (agoravox)

 

L’appel du métropolite Onuphle

« Très révérends archipasteurs et pasteurs, révérends moines et moniales, chers frères et sœurs,

Dans la vie de chaque chrétien surgissent des moments durant lesquels il doit se rappeler qu’il n’est pas simplement un homme croyant, mais une part de l’Église orthodoxe – le corps du Christ. Et le destin de l’Église et du pays dépendent de chacun de nous. L’histoire pluriséculaire de notre terre compte un grand nombre de pages tragiques. Nos compatriotes ont dû subir une multitude d’épreuves, et le plus grand malheur a toujours été la guerre. Et dans les temps les plus difficiles, les hommes se sont unis dans la prière commune à Dieu et la très sainte Mère de Dieu pour demander leur aide. Et nous savons combien de fois, alors qu’il semblait que tout espoir de salut s’était éteint, la Mère de Dieu a préservé nos villes et nos villages de la ruine. La force de la prière de nos compatriotes a maintes fois protégé notre Église également, ainsi que notre terre.

Maintenant, c’est de nous qu’une telle prière est nécessaire. Avec grande affliction dans le cœur, nous vivons actuellement une nouvelle tragédie – le conflit armé se poursuit dans l’Est de l’Ukraine, le sang innocent de nos compatriotes est versé. La chose la plus grande que peut accomplir notre Église est d’appeler à la paix et de renforcer les prières afin que soit accordée la paix à notre terre ukrainienne, ce que nous faisons depuis le début des hostilités. Mais, malgré la mission pacificatrice de notre Église, on s’efforce de la rendre détestable aux yeux de la population ukrainienne.

 

Aujourd’hui, sur ce territoire de l’Ukraine qui est en paix, s’enflamme la guerre interconfessionnelle, différentes provocations ont lieu, dirigées contre le clergé et les fidèles en particulier et contre l’Église orthodoxe d’Ukraine dans sa globalité. En même temps, des cas fréquents nous sont connus, lorsque la force réunie de la prière des fidèles a accompli des miracles. Aussi, avec notre bénédiction, une procession pan-ukrainienne organisée par les diocèses de l’Église orthodoxe d’Ukraine aura lieu, avec la prière pour l’Ukraine, et qui commencera le 9 juillet dans l’Ouest de l’Ukraine, depuis la laure de la Dormition de Potchaïev, et le 3 juillet dans l’Est de l’Ukraine, depuis la laure de la Dormition de Sviatogorsk.

Le 27 juillet, la veille de la fête du Baptême de la Russie de Kiev et de la mémoire du saint prince Vladimir égal-aux-apôtres, ces processions se rejoindront à Kiev au parc Vladimirskaya Gorka et se dirigeront ensemble à la Laure des Grottes de Kiev, où seront célébrés les offices solennels. Les processions seront accompagnées par les icônes miraculeuses de la Mère de Dieu de Potchaïev et de Sviatogorsk et d’autres saintes icônes et reliques. Cette procession qui commencera simultanément depuis l’ouest et l’est, traversera tout notre État. Elle unira l’Ukraine, car l’Église orthodoxe a toujours été et est une telle force qui réunit tous les hommes de notre pays. La procession n’est pas simplement notre labeur spirituel. C’est l’action consciente, volontaire de chaque âme chrétienne qui suit les commandements évangéliques en actes. Aussi, regarder simplement la procession est insuffisant.

C’est le temps de manifester sa conscience chrétienne. Que celui qui peut faire cette procession pendant un long laps de temps, qu’il le fasse. Qui peut le faire seulement dans sa localité, qu’il le fasse. Nourrir les pèlerins, cela constitue également votre participation dans cette grande œuvre. Lorsque le Seigneur a demandé le repentir aux habitants de Ninive, ceux-ci lui ont obéi et ont détourné leur cœur du mal et de la violence. Ils ont renoncé à la nourriture et à l’eau, et pour cet exploit, le Seigneur a eu pitié d’eux.

Nous croyons que la Mère de Dieu qui, tant de fois a défendu notre terre, se trouve aujourd’hui aussi, en larmes, près du trône de Son fils et prie pour nous. Nous devons aussi, en rejetant la colère, la haine, la méchanceté, et en nous armant de l’amour et du pardon, renforcer notre labeur de prière : afin que cessent de couler les larmes des mères, afin que les enfants ne restent pas orphelins, que le femmes ne deviennent pas veuves, afin que la jeunesse ne devienne pas invalide, afin que nos villes et villages ne soient pas détruits, et les maisons, désertées. C’est précisément le but de la procession pan-ukrainienne, la marche de la paix, de l’amour et de la prière pour l’Ukraine. J’implore la bénédiction de Dieu sur tous les participants de la Procession, et je leur souhaite l’aide du Tout-Puissant dans cette œuvre agréable à Dieu,

+ Onuphre, métropolite de Kiev et de toute l’Ukraine, primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine ».

 

Opposition nationaliste

Certains media russe font état de tentative de s’opposer à la procession de la part d’éléments nationalistes extrémistes, principalement en Ukraine occidentale, mais il semble s’agir surtout de tentatives d’intimidation: « des provocateurs des services spéciaux du Kremlin se dirigent sur Kiev parmi les marcheurs de la procession, » a déclaré le porte-parole du parlement, Andry Paroubymais. Mais la procession pour la saint Vladimir le 28 juillet a été dûment confirmée à Kiev et la tentative du conseil municipal de Jitomir d’interdire le passage de la procession par le centre de la ville a été déclarée illégale par la justice…

 

http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/LE-PEUPLE-UKRAINIEN-S-EST-MIS-EN-MARCHE-POUR-LA-PAIX-DANS-LE-SILENCE-DES-MEDIA_a4817.html?com#comments

A propos du Grand et Saint concile de Crête

Le texte qui suit est la conclusion d’un article paru initialement en grec et disponible en anglais sur le site:

 http://parembasis.gr/index.php/en/holy-great-council-menu/4545-2016-06-11-amsoe-just-before.

Ce article a été écrit par le métropolite Hiérothée de Nafpaktos (qui sera présent à ce concile) et la version française est de Claude Lopez-Ginisty (voir http://orthodoxologie.blogspot.com/).

Après ce qui vient d’être dit, je conclue que le Grand et Saint Concile, avec ces Eglises qui y participeront, devrait mentionner explicitement les Grands Conciles Œcuméniques dans son message. Le « mythe » non historique, non théologique et anti ecclésial selon lequel ce Concile est convoqué après 1.200 ans, ou qu’il est le premier concile après le schisme [catholique romain de 1054], doit cesser d’être répandu.

Avec beaucoup de respect, je prie et supplie les primats des Eglises orthodoxes, qui assisteront éventuellement [au Concile], en particulier Sa sainteté le patriarche œcuménique Bartholomée, qui a œuvré pour amener les choses à ce point, de mentionner explicitement, que ce concile est une continuation des conciles de Photios le Grand, de saint Grégoire Palamas, de saint Marc d’Ephèse, des Grands Patriarches d’Orient, de leurs prédécesseurs, dont certains ont été martyrisés pour Dieu et l’Église. Sinon, il y aura une raison supplémentaire pour que ce concile soit discrédité aux yeux de l’Eglise comme étant contre Photios, contre [Saint Grégoire] Palamas, contre Marc [Eugénikos, (Saint Marc d’Ephèse)], et considéré comme un concile antiphilocalique!

Je pense que pendant les sessions du saint et grand concile, il y aura des membres de ce concile qui seront conscients de la voix des prophètes, des apôtres et des Pères, du sang des martyrs de la foi, des larmes et des luttes des ascètes, de la sueur des missionnaires, des prières des « pauvres en Christ », des attentes du peuple pieux. Ceux qui ne sont pas conscients de cela, ou qui ne le comprennent pas, seront pitoyables.

Notes supplémentaires: Ce concile doit discuter de 6 textes qui ont été préparés par lors de conférences préconciliaires. Mgr Hiérothée souligne qu’il est erroné de croire que l’Eglise orthodoxe est restée comme dans une sorte d’hypnose spirituelle depuis le dernier concile œcuménique en l’an 787 (septième concile œcuménique). Il ne faut pas considérer le présent concile comme la suite du septième concile car il y a eu depuis de nombreux conciles des Patriarches de l’Eglise orthodoxe: en 880 (concile convoqué par l’Empereur , Photios étant patriarche de Constantinople, avec des représentants du pape); en 1351 lors de la controverse hésychaste en présence de saint Grégoire Palamas; en 1484 qui a annulé les décisions du concile de Ferrara-Florence avec les latins; 1590 qui a élevé l’Eglise russe au rang de Patriarcat; 1756 , 1848 et 1872 au cours duquel le phylétisme a été condamné. Il y en a eu d’autres également.

2000 06 Vartholomeos samothraki

A gauche sur la photo Mgr Hiérothée de Nafpaktos discutant avec le Patriarche œcuménique Bartholomée. Voir:http://parembasis.gr/index.php/en/mitropolitis-4/photos

Inauguration d’une nouvelle église orthodoxe à Madagascar à Antsiranana

 

Une nouvelle église vient étoffer la communauté religieuse de la ville. Il s’agit de l’Église orthodoxe qui vient d’être inaugurée le dimanche 15 mai

Archdiocese of Madagascar
Les travaux de construction de cette église orthodoxe qui se situe en face de l’école primaire publique (EPP) du quartier SCAMA ont pris fin au mois de décembre de l’année dernière. L’inauguration devait se dérouler à Pâques, mais le climat et l’état de la route n’étant pas favorable, elle a été reportée au dimanche de la pentecôte. L’archevêque orthodoxe, Mgr. Ignatios Sennis en présence du Vicaire, d’un diacre, du père Mathieu, prêtre d’Antalaha et du responsable de l’église à Antsiranana, le père Alexios, a inauguré la nouvelle église et l’a baptisé « Arkanjeky Mikaely sy Gabriely ». Cette Eglise orthodoxe est la première dans la région DIANA. Bâtie sur plus de 1 000 m2, terrain donné par la veuve de Georges Karma, cette église de 210 m2 peut accueillir 200 à 300 fidèles. Les fidèles orthodoxes à Diego Suarez sont au nombre de 40 dont 30 ont déjà été baptisés. Quelques-uns de ces fidèles ont été baptisés depuis 2011 et les cultes se sont déroulés dans la maison de la veuve Karma avant la construction de l’église. Cette nouvelle église comprise, il existe une centaine d’églises orthodoxes, 20 000 fidèles et 40 prêtres à Madagascar. Pour les prochains mois à venir, l’archidiocèse orthodoxe d’Antsiranana a plusieurs projets à réaliser dont la construction d’une maison à proximité de l’église pour le prêtre et la mise au point un dégagement afin d’avoir une surface libre pour faire office de stationnement.

Sources: http://latribune.cyber-diego.com/breves/2054-inauguration-de-la-nouvelle-eglise-orthodoxe-d-antsiranana-par-l-archeveque-msg-ignatios-sennis.html
http://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Madagascar-Inauguration-de-la-nouvelle-eglise-orthodoxe-d-Antsiranana_a4748.html
Madagascar: Inauguration de la nouvelle église orthodoxe d’Antsiranana

A propos des reliques de l’aveugle-né

http://www.sagesse-orthodoxe.fr/wp-content/uploads/2014/05/Basilique-Ste-Marie-Madeleine-St-Maximin-300x225.jpg

Les reliques de saint Sidoine, l’aveugle de naissance guéri par Jésus (Jean 9, 1-38), ont été découvertes il y a quelques mois dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-sainte-Baume, dans le Var.

A la veille de Noël dernier, en mettant « un peu d’ordre » dans la Basilique, son curé, P. Florian Racine, découvre une « vieille boîte, sans allure et assez légère », de la taille d’une boîte à chaussures. Elle est en zinc, entièrement scellée. Considérée comme un coffre insignifiant, elle est déposée dans un coin du presbytère, et elle y est restée plus d’un mois.

Le chef du saint

On s’est décidé à ouvrir cette boîte en février dernier, et on a remarqué d’abord de vieux manuscrits datant du début du 20ème siècle, rédigés pas des chanceliers et des dominicains de l’époque, et portant le cachet de l’Évêque. Ces documents sont accompagnés de reliques empaquetées dans un corporal (antimis). Trois tissus blancs, scellés, « légèrement transparents », recouvrent une relique de saint Laurent, diacre et martyr, une autre du bienheureux Dominique dans un médaillon, et une troisième de saint Maximin d’Aix. Au fond de la boîte, on découvre alors un crâne recouvert par le tissu, et présenté comme celui de saint Sidoine, à qui le Sauveur accorda la vue.

Compagnons des myrophores

Les sceaux, datant de 1905, ont été cassés le jour même par la chancellerie de Toulon, en présence de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus et de Toulon, et de P. Racine. Selon une tradition, Sidoine, chassé de la synagogue et renié par ses propres parents après être devenu voyant, devint un propagateur de l’Évangile. Il embarqua avec Lazare, Marthe, Marie-Madeleine et d’autres disciples de Jésus sur un bateau qui les conduisit en Provence. Quand saint Maximin, fils spirituel de sainte Marie-Madeleine Égale-aux-apôtres et premier évêque d’Aix, s’endormit, Sidoine lui succéda. Après sa mort, vers 80, ses reliques furent placées dans la basilique Saint-Maximin.

Les reliques auraient été sauvées trois fois. Une première fois par les moines cassianites, en 710, à l’arrivée des Sarrasins ; puis, le sacristain Bastide, lors de la Révolution française, put en protéger seulement quelques vestiges. En 1905 enfin, les Dominicains mirent en sûreté ce trésor. En cédant la Basilique au diocèse de Fréjus et de Toulon, en 1957, ceux-ci ont laissé tout l’héritage provençal qui s’y trouvait.

 

La basilique Sainte-Marie-Madeleine abrite le chef de cette grande sainte, dont les reliques sont également à Vézelay et à la sainte montagne de l’Athos ; elle abrite également les restes sanctifiés de saint Maximin. Le site paléo chrétien est particulièrement riche et intéressant.

(source : La Croix, 2/5/14)