DE LA NATURE DES CHOSES ET DU SALUT

DE LA NATURE DES CHOSES ET DU SALUT
Traduit à partir de : http://fatherstephen.wordpress.com/2008/12/

La nature essentielle de toute chose est une question importante à poser – ou peut-être devrais-je dire qu’il s’agit d’une question a priori. Car si nous sommes en mesure de préciser quelle est la nature essentielle de toute chose alors les réponses à de nombreuses questions seront résolues.
Tout cela est une autre façon de dire que la façon dont on pose les questions détermine les réponses.
Alors, quelle est la nature essentielle de toute chose? Plus précisément, quelle est la nature essentielle des choses que les chrétiens pensent qu’elles sont indispensables pour le salut de tout être humain?

Je veux énoncer brièvement certaines propositions qui me paraissent être importantes concernant ce sujet :

1. Il est de la nature des choses que l’être humain n’a pas de problème juridique avec Dieu. C’est-à-dire, la nature de notre problème n’est pas de nature légaliste. L’univers n’est pas un palais de justice.

2. Il est de la nature des choses que Christ n’est pas venu rendre bons des hommes mauvais, mais qu’Il est venu pour rendre à la Vie des hommes qui étaient morts. C’est-à-dire que la nature de notre problème n’est pas morale, mais existentielle ou ontologique. Nous avons un problème qui est enraciné dans la nature même de notre existence et pas dans notre comportement. Nous nous comportons mal à cause d’un problème très profond. Un comportement correct ne corrigera pas le problème.

3. Il est de la nature des choses que les êtres humains ont été créés pour vivre dans la communion avec Dieu. Nous n’avons pas été créés pour vivre en tant qu’individus autonomes caractérisés par notre capacité de choisir et de décider. Pour reformuler ceci: nous sommes des créatures de communion, pas des créatures de consommation.

Une grande partie de mon expérience en tant que chrétien américain a été une rencontre avec des gens qui ne considèrent pas que le problème de l’humanité est un problème existentiel, mais plutôt d’ordre moral.
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