Construction d’un monastère orthodoxe à Madagascar

 

Quelques jours seulement après la consécration de l’église du monastère Saint-Joseph l’Hésychaste à Toliara, Madagascar on apprend que la présence monastique  continue de croître, avec la construction d’un nouveau couvent.  Un autre monastère est en train d’être construit grâce aux efforts inlassables de Son Éminence le Métropolite Ignatios du Nord de Madagascar , selon les Amis de la Mission de Madagascar  (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1409042332822066&id=560021901057451).

« Un autre monastère pour être un berceau et un phare de l’orthodoxie… Un monastère qui abritera de nouvelles moniales… Un monastère qui fournira de la nourriture et de l’aide à nos frères et sœurs qui sont dans la pauvreté et qui souffrent. Un monastère qui deviendra un nid chaleureux pour les orphelins, les enfants abandonnés et les  pauvres », lit-on dans l’annonce.

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Une parole de Saint Séraphim de Sarov

La prière, le jeûne, les veilles et autres activités chrétiennes, aussi bonnes qu’elles puissent paraître en elles-mêmes, ne constituent pas le but de la vie chrétienne, tout en aidant à y parvenir. Le vrai but de la vie chrétienne consiste en l’acquisition du Saint-Esprit de Dieu. Quant à la prière, au jeûne, aux veilles, à l’aumône et toute autre bonne action faite au nom du Christ, ce ne sont que des moyens pour l’acquisition du Saint-Esprit.
Remarquez que seule une bonne action faite au nom du Christ nous procure les fruits du Saint-Esprit. Tout ce qui n’est pas fait en son Nom, même le bien, ne nous procure aucune récompense dans le siècle à venir, et en cette vie non plus ne nous donne pas la grâce divine. C’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christ disait :  » Celui qui n’amasse pas avec moi dissipe  » (Lc 11:23).
Saint Séraphim de Sarov

Un miracle de la Mère de Dieu

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C’est l’histoire d’une épouse non croyante, et qui par les prières de son mari devant l’icône de Vladimir de la très sainte Théotokos, a décidé de devenir orthodoxe sur son lit de mort et l’a fait à temps.

Il y a cinq ans, l’épouse d’un de mes bons amis, Veronica, est décédée. Son mari Ivan l’a annoncé de façon concise : « Notre chère Veronica n’est plus avec nous. » Ivan a de belles photographies de sa femme sur le bureau et sur les murs de son domicile : Veronica avec ses jumeaux en vacances à Sotchi, en Crimée, avec son mari à Cuba, nageant avec les dauphins, etc. Après les funérailles, Ivan a mentionné que Veronica était décédée heureuse, entourée de ses proches. Et à l’occasion du cinquième anniversaire de sa mort, Ivan m’a raconté une histoire incroyable sur la façon dont, sur son lit de mort, Veronica a reçu le baptême orthodoxe, a pu se confesser et recevoir la sainte communion. Voici son bref récit : Veronica a grandi dans une famille de dirigeants du Parti communiste, on pourrait donc dire qu’elle était une représentante de la jeunesse communiste « dorée» (privilégiée). Son comportement, cependant, a brisé tous les stéréotypes des enfants des dirigeants du Parti communiste. Veronica était bienveillante et sensible, elle n’a jamais « tiré la couverture sur elle-même » et était toujours la première à courir pour aider les autres. Peut-être que quelqu’un dira qu’il est facile d’être comme ça lorsque vous avez tout ce dont vous avez besoin, lorsque votre éducation et votre carrière sont définies dès la naissance. Néanmoins, Veronica s’est toujours souciée des autres, offrant son soutien à quiconque, peu importe qui il était, qu’il s’agisse d’un ami proche, d’un parent éloigné ou d’un parfait inconnu. Je me souviens comment, en troisième année d’université, l’administration envisageait d’expulser un étudiant à cause de son entrée dans une salle de cours « à la manière léniniste »pour un examen sur le marxisme-léninisme, c’est-à-dire en fairsant deux pas en avant, puis un pas en arrière. L’un des professeurs de l’Université d’État de Moscou a pris la blague à la fois comme une insulte personnelle et une provocation politique. C’était au début des années 1980 avant la perestroïka. Le professeur d’histoire a arrêté l’examen et s’est précipité au bureau du doyen ! Il a ensuite paraphrasé une citation bien connue en disant : « Aujourd’hui, vous vous moquez de Lénine, demain vous trahissez votre patrie. »(1).

Veronica est allée parler au professeur de marxisme-léninisme, disant que son camarade de classe était une personne créative, impliquée dans le théâtre, un membre engagé de la Ligue de la jeunesse communiste et un bon ami. Elle lui a montré des photos des performances de l’étudiant. Veronica était prête à impliquer ses parents et leurs connaissances pour éviter que le jeune homme ne soit expulsé de l’université à cause d’une blague ratée. Voici un détail clé de toute cette histoire – ce camarade n’était pas un ami de Veronica, elle ne le connaissait même pas. De plus, il ne s’était même pas tourné vers elle pour obtenir de l’aide. Elle a juste pensé : « Si je vois que quelqu’un a besoin d’aide, comment puis-je ne pas m’impliquer ? L’histoire s’est bien terminée : le jeune homme n’a pas été expulsé de l’université.

Il y avait des moments où je lui disais : « Ralentis ! Mettons d’abord nos enfants sur pied, puis nous commencerons à sauver le monde entier. » Mais ma femme ne comprenait pas de telles « tactiques ». Sa gentillesse était légendaire. Il y avait une fois une femme, une amie de nos amis, qui a arrêté Veronica dans la rue. Les larmes aux yeux, elle s’est plainte que son fils de treize ans – du même âge que nos jumeaux – s’était impliqué avec les mauvaises personnes, que les choses s’étaient vraiment dégradées et que la police avait déjà promis de l’ajouter à leur registre. .. J’ai demandé à Veronica : « Qu’est-ce que la femme voulait exactement de toi ? Elle t’a demandée de t’ impliquer dans l’éducation tardive du fils de quelqu’un d’autre ? » Je pensais que mon humour et mon sarcasme allaient l’arrêter. Après tout, que faire dans une telle situation ? Nous ne connaissions pas la malheureuse, encore moins son fils. Mais Veronica a trouvé une issue. Je ne sais pas comment elle a réussi, mais elle a persuadé l’adolescent ingérable d’aller à des cours de boxe. Avant cela, elle avait convaincu l’entraîneur d’admettre le garçon et de s’occuper de lui. Elle lui a dit : « Tu peux sauver ce garçon si tu lui montres de l’intérêt ! Ses efforts ont porté leurs fruits, mais évidemment pas tout de suite. L’adolescent a commencé à aider sa mère à la maison, a commencé à lire et a trouvé de nouveaux amis dans la classe. Je peux raconter beaucoup d’histoires similaires. Je pourrais parler pendant des heures de la façon dont Veronica aimait nos enfants, était consciente de leurs intérêts, jouait aux échecs avec eux et les aidait à écrire des poèmes pour les anniversaires de leurs professeurs. Mais le problème était que même si elle avait un cœur si gentil et ouvert, Veronica était une incroyante. Elle croyait que l’Église et les prières étaient une relique du passé, et que la foi en Dieu était pour les vieilles femmes illettrées. Toute personne instruite sait bien qu’il faut être moral, respecter les autres, aider les gens, vaincre le mal par le bien, ne pas se venger et chercher un moyen de toucher chaque personne. Elle avait l’habitude de dire que seules les personnes qui ne sont pas familières avec la littérature et la musique classiques ont besoin qu’on leur dise que si vous traitez mal les autres, Dieu vous punira. Moi-même, je ne me suis pas converti à la foi du jour au lendemain. L’intégration à la vie de l’Église n’a pas été facile pour moi. Mais Veronica ne voulait rien entendre sur le Baptême, les Saints Pères, la Sainte Communion ou la Confession. Elle a respecté mon choix et n’a jamais plaisanté sur le fait que j’observais le jeûne, que je me préparais à la communion ou que je cherchais un père spirituel, mais elle m’a dit qu’elle n’irait pas à l’église. Elle l’a expliqué ainsi. « Mes parents étaient des communistes idéologiques, ils croyaient à ce qui se disait lors des réunions du Parti. Ils n’ont jamais brandi leur carte de membre du Parti, n’ont jamais affiché leur position. Leurs amis étaient aussi comme eux. Comment puis-je me faire baptiser ?! Je trahirais leurs vues, leurs principes ! Ils m’ont élevé dans l’esprit du marxisme-léninisme, et je sais qu’un homme est l’artisan de son propre bonheur, de son destin, qu’il faut être honnête… » Nous avons souvent discuté de ces questions et débattu. J’ai essayé de lui montrer le chemin de la foi. Une fois nous étions en Terre Sainte, à Jérusalem. Tout d’abord, Veronica a dit que pendant que nous étions là-bas, « C’était comme si le temps s’arrêtait, comme si nous étions dans le passé, il y a deux mille ans… Il n’y a pas d’agitation, personne ne court partout. » Mais elle a poursuivi en disant que ce n’était qu’un voyage. Nous avons été aussi en Italie, dans la ville de Bari : selon elle, c’était aussi une expérience intéressante, mais sans plus.

J’arrive maintenant à l’essentiel.

Veronica est tombée gravement malade et a reçu un diagnostic de cancer. Ma femme a subi un traitement avec courage et la maladie est entrée en rémission temporaire. Mais quelques années plus tard, il y a eu une rechute. Veronica a de nouveau subi un traitement et a subi une intervention chirurgicale, mais la maladie s’est ensuite manifestée à nouveau. Ma pauvre femme a traversé tant de choses et ne s’est jamais plainte, ne cherchant jamais personne à blâmer. Son immunité s’est affaiblie à la suite de traitements répétés. Elle est tombée malade d’une pneumonie et les médecins m’ont prévenu qu’elle ne quitterait jamais l’hôpital : son corps ne se battait plus pour survivre et les médicaments n’étaient plus efficaces. Je n’irai pas plus loin dans les détails médicaux car ce n’est pas ce qui est important. Veronica était inconsciente pendant plusieurs jours avant son repos. Presque tous les jours, j’allais à l’église St. Nicolas à Tolmachi, qui fait maintenant partie de la Galerie Tretiakov à Moscou. Il y a une icône miraculeuse de Vladimir de la Mère de Dieu là-bas. On m’a dit que c’était l’icône la plus « affectueuse » et la plus touchante de la Très Sainte Théotokos. J’ai prié devant elle et devant d’autres icônes. Je savais que Veronica était mourante et j’ai prié la Mère de Dieu d’organiser miraculeusement le baptême de ma femme, afin qu’elle puisse mourir en chrétienne. Mes prières ont été exaucées. On m’a téléphoné de l’hôpital et on m’a informé que ma femme s’était réveillée. Je me suis immédiatement précipité vers elle. Veronica a souri et m’a demandé d’inviter un prêtre afin de se faire baptiser. J’ai rapidement trouvé un prêtre et je lui ai tout expliqué. Véronique a été baptisée, elle s’est confessée et a reçu la Sainte Communion. Avant sa mort, elle a eu le temps de me parler de son désir de se faire baptiser. Alors qu’elle était inconsciente, elle a vu une belle et noble femme avec de grands yeux, gentils et doux. Sa tête était couverte d’un long foulard. Elle tendait la main à Veronica et lui a dit : « Comment se fait-il que vous vouliez partir sans avoir une croix ? Je sais que tu étais gentille, décente et une mère aimante. Sans le Baptême, toutes tes bonnes actions seront effacées. Personne ne peut ne peut te forcer. C’est à toi de décider si tu aimes le Seigneur. Réfléchis maintenant avant qu’il ne soit trop tard ! » Après les sacrements, Veronica m’a embrassé ainsi que les enfants. Ses derniers mots furent : « Je meurs tellement heureuse parce que j’ai pu me faire baptiser, porter ma croix et recevoir la Sainte Communion !

Je n’ose pas dire que ce sont mes prières indignes qui ont fait baptiser Veronica à temps. Mais je sais fermement que la Très Pure Mère de Dieu a montré sa miséricorde et a eu pitié d’elle.

Alexandra Gripas Traduit par Dmitry Lapa Pravoslavie.ru 16/06/2021

(1) Le message original bien connu sur les affiches de propagande soviétique disait : « Aujourd’hui vous jouez du jazz, demain vous trahissez votre patrie. » –

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Bulletin du mois de Juin 2021 de l’Eglise Orthodoxe à l’Ile Maurice

pentecoteParoisse orthodoxe de la sainte Transfiguration Numéro 65, Juin 2021

Pentecôte (en grec Pentikosti) signifie cinquantième jour. C’est le jour de la Pentecôte que le SaintEsprit est descendu sur les Apôtres sous forme de langues de feu, cinquante jours après la Résurrection du Christ. Souvenonsnous du récit de la Pentecôte raconté dans les Actes des Apôtres, au chapitre 2. Alors que les Apôtres se trouvaient tous réunis en un même lieu, un vent violent entra dans la maison et le SaintEsprit s’empara de chacun d’eux, leur donnant le pouvoir de parler toutes les langues et d’être compris par tous les hommes.

L’icône de la Pentecôte

Comparons ce récit à l’icône que nous vénérons en cette fête, les douze Apôtres recevant les langues de feu. Nous trouvons une grande différence entre le texte des Actes et l’icône. Dans le récit, l’événement de la Pentecôte se fit avec un grand tumulte, ce fut un profond bouleversement. Alors que sur l’icône, nous voyons les apôtres sur deux rangées, siégeant dans un calme hiératique, comme pour juger les douze tribus d’Israël, selon la parole du Christ (Matthieu 19, 28). Ils ne sont que douze sur l’image, alors qu’il nous est précisé dans le texte que de nombreux frères étaient réunis, environ cent vingt personnes et quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus. Le calme des apôtres contraste totalement avec la description qui parle d’une agitation si forte qu’elle fut prise pour de l’ivresse. Les douze apôtres que nous voyons sur l’icône forment le collège apostolique.    Le collège apostolique, c’est le fondement de l’Église, douze colonnes sur lesquelles repose l’édifice, bâti sur la pierre angulaire, c’est à dire le Christ. L’icône de la Pentecôte n’est pas l’illustration d’un événement historique, mais elle est le symbole de l’Église.La présence du SaintEsprit est indiquée par les flammes qui viennent du ciel et reposent sur chaque apôtre. Alors que l’absence du Christ, absence nécessaire pour que vienne l’Esprit (Jean 16, 7), est indiquée par une place vide. En effet, on remarque que l’arc de cercle ne se referme pas en haut du fer à cheval que forment les apôtres, laissant un espace libre. C’est la place du Christ attendu pour le Second Avènement.Ce que les apôtres ont reçu le jour de la Pentecôte ne s’arrête pas au cercle apostolique, le SaintEsprit est destiné à tous les peuples. Ce personnage couronné représente le Cosmos, l’univers dans son ensemble. La descente du SaintEsprit sur les apôtres est un événement cosmique, la création tout entière sera pénétrée des rayons lumineux, les Énergies divines que Dieu communique. Le linge étendu signifie l’attente du monde, prêt à recevoir les dons de l’Esprit. C’est de l’Église, centre du monde, que part le feu qui va embraser l’univers. Le Christ et l’Esprit sont envoyés du ciel par le Père pour transfigurer la terre.Le roi couronné, tenant le linge, représente les nations réunies, prêtes à recevoir l’enseignement chrétien. Les langues de la Pentecôte font naître la compréhension entre les membres de l’Église, même s’ils sont de race, de pays et d’époques différents. Car tous partagent la « Bonne Nouvelle » du Christ ressuscité, « Bonne Nouvelle » annoncée et transmise de siècle en siècle, à partir des apôtres jusqu’à nos jours.L’aspect calme et ordonné des apôtres, formant un cercle harmonieux, représente la Communion des saints faisant de l’Église un seul corps, le Corps du Christ animé par l’Esprit Saint. Que deux ou trois soient réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux (Matthieu 18, 20). Dans l’Esprit Saint, les apôtres sont unis, mais ne se confondent pas, car chacun garde son identité, sa diversité. Ils sont l’image de Dieu, TrinitéUnité : les trois Personnes divines toujours unies et jamais confondues. De même les apôtres sont unis, mais ils ne sont pas uniformes. Le miracle des langues reçues par chaque apôtre personnellement, chacun parlant une langue différente, c’est le miracle de l’accord parfait dans la variété. C’est comme un orchestre jouant une symphonie: les instruments les plus divers s’accordent entre eux pour ne former qu’un seul son.De cette vision des douze apôtres unis dans l’Esprit Saint par le feu de la Pentecôte découle toute l’histoire de l’Église avec ses conciles, proclamant toujours et partout la même foi catholique et apostolique. L’union des apôtres avec le SaintEsprit se perpétue dans toute l’Église, en commençant par les évêques, successeurs des apôtres. Cette concorde permet aux Pères de l’Église de dire, à chaque concile, la formule prononcée par les apôtres à Jérusalem : II a plu au SaintEsprit et à nous (Actes des Apôtres 15, 28).

Daprès Catéchèse orthodoxe, les fêtes de la vie de JésusChrist,2. La résurrection, éd. Cerf, pages 223234

Divine Liturgie
Confinement: église fermée.
Dimanche 6 juin: laveugle né Epitre: Actes 16/1634 Evangile: Jean 9/138
Jeudi 10:Ascension de notre Seigneur JésusChrist Epitre: Actes 19/18 Evangile: Jean 14/111
Dimanche 13:les Pères du premier Concile œcuménique Epitre: Actes 20/1618 Evangile: Jean 17/113
Dimanche 20: Pentecôte Epitre: Actes 2/111 Evangile: Jean 7/3752, 8/12
Dimanche 27:tous les saints Epitre: Héb. 11/3312/2 Evangile: Mat. 10/3233, 3738; 19/27-30
Eglise orthodoxe de la Sainte Transfiguration GrandeRivière NO Ile Maurice(derrière le garage Bala)
Divine Liturgie Chaque dimanche à 9h30
Site WEB:http://orthodoxchurchmauritius.org
Père Athanasios, tel.: 57 33 32 53Email: p.athanasios@myt.mu
Père Ian, tel.: 52 57 90 53Email: fr.ian@antiochian.org.nz