Un confesseur contemporain de la foi: Ioan Ianolide (1919-1986)

ioan ianolide        Ioan Ianolide et son épouse Constanta qui lui a apporté une immense consolation: il lui disait quand elle limait ses ongles, toi tu limes mes ongles et en prison on me les arrachait.

De son amitié profonde avec Valeriu Gafencu1, Ioan Ianolide a puisé un amour du Christ qui s’est développé au cours de ses 23 années d’emprisonnement. Il se chargea ensuite de présenter au monde la vie de son ami, surnommé le « saint des prisons », et de diffuser son testament spirituel qu’il a pu connaître de très près du fait de sa proximité avec lui. Il a mis cela en écrit entre 1981 et 1984 et il a caché le manuscrit dans une boîte en bois. Après sa mort en 1986, ce manuscrit est parvenu en Occident puis il est revenu en Roumanie après la révolution de 1990. Le père Constantin Vocescu s’est chargé de le réviser et de le publier.

Ioan a intitulé ses écrits « Le retour vers Jésus-Christ », et ils ont été mis sous la forme de sentences découlant de l’expérience personnelle de l’écrivain. L’emprisonnement a été le lieu de sa rencontre avec Christ, qui a transformé la résistance politique en une lutte spirituelle et en une résistance spirituelle face à l’athéisme. Reconnaître ses propres péchés est le commandement fondamental de Valeriu Gafencu, et c’est par ce moyen qu’il a décrit le don de soi pour le Christ qu’il a connu dans les prisons communistes. Et Valeriu conclut en disant : « Après cette expérience amère, la vie qui est restée en moi est le Christ, vivant à jamais. Maintenant, ma joie est accomplie et ma joie est le Christ. Je me suis donné à Lui et il a fait de moi un être humain. Cela dépasse tout entendement. Gloire à Dieu et à l’homme tous les deux ! » Continuer la lecture de Un confesseur contemporain de la foi: Ioan Ianolide (1919-1986)