Conférence sur la prière (II)

Ce qu’est la prière :

Mes bien aimés, la prière est le principe de la vie… elle est tout en tout, elle vient de Dieu qui est sans commencement et sans fin, elle est le don de Dieu à l’homme  fruit des Ses mains…

La prière est notre respiration, elle est la pulsation de nos cœurs, l’éveil de notre intellect, la tension de notre volonté pour se détacher de la mort corporelle, de l’amertume qui se trouve dans notre esprit, de notre état déchu loin de notre créateur, notre Seigneur et notre Dieu…

La prière nous sauve de cette mort que nous avons amené à nous-mêmes à cause de notre refus d’aimer Dieu puisque nous ne L’avons pas écouté. La prière est la parole de Dieu, une tendre caresse de Sa part et la manifestation de notre désir de faire Sa volonté.

La prière est la révélation de la nature divine de l’homme, nature que l’homme purifie chaque jour, à chaque instant de sa vie sur terre par la prière.

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Conférence sur la prière (I)

 

 

CONFERENCE  DE CAREME SUR LA PRIERE (I)

 

La prière est une relation et une liaison…avec qui ? Comment et pourquoi ?

Restons dans la proximité de Celui qui a demandé pour nous la prière car Il est le Seigneur qui a dit : « Priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation » (Luc 22 :40-46). Il a insisté nous enjoignant de prier sans se décourager (Luc 18 :1). En précisant : « Priez sans cesse » … Pourquoi tant d’insistance sur la prière ?…Comme si notre Seigneur nous suppliait de la pratiquer ! La raison est que « cette espèce ne sort que par la prière et le jeûne » (Mathieu 17 :21).

De quelle espèce le Seigneur nous met-il en garde ? Et en plus il nous demande de la faire sortir de nous-mêmes et des autres par la prière !

La prière est une relation et une liaison  avec le Créateur notre Dieu, le Seigneur des cieux et de la terre, de tout ce qui est visible et de tout ce qui est invisible.

La prière est un souffle de l’Esprit-Saint que Dieu a  donné de Lui-même à l’être humain lorsqu’Il l’a formé à partir de la terre et qu’Il lui a insufflé son Esprit afin que l’Esprit soit sa vie, et que l’homme soit attiré vers l’Esprit en tout temps, interagissant avec Lui dans une relation qui ne peut être rompue que par la volonté propre de l’homme s’il veut s’éloigner de son Créateur, de la source de sa vie, de son âme, de lui-même. Car Dieu nous a crées à Son image et à Sa ressemblance, Il nous a donné le désir de Le connaître, Lui qui fait partie de notre être, désir que l’on doit affiner par la prière ou bien qu’on affaiblit et qu’on relâche pour se limiter à la nature terrestre de notre existence, à son néant et à sa mortalité par le pêché.

Le Fils de Dieu, le Logos est engendré par le Père…Il partage la nature divine et Il a pris en même temps notre nature humaine devenant un lien avec ses créatures en reliant Son intériorité divine à l’homme qu’Il a façonné de Ses mains.

En établissant la relation et en consolidant le lien avec l’homme par Son incarnation et Sa présence parmi les hommes, le Fils permet à l’homme par la croix et la résurrection de saisir ce lien, alors l’homme se trouve attiré de tout son être pour qu’il s’unisse à Dieu ; et ainsi il peut se libérer de la corruption et de la mort si toutefois il consolide ce lien par la prière.

Théophane le Reclus, un saint russe du XIXème siècle, décrit la prière comme étant le cadre et lieu où le tout s’expérimente, elle est par conséquent l’origine et la source de toute chose : la prière est la force motrice pour tout, elle est l’aiguillon et le signe de la présence de Dieu.

( à suivre)

Conférence de carême prononcée par Mère Marie (Zakka) dans une église de Beyrouth en 2006. Mère Marie est supérieure du monastère Saint Jean Baptiste à Douma (Liban).

Une histoire vraie

 

 

Lors que le Père Adam Sexton était en train de  consacrer le pain de la communion le dimanche 4 mars (qui est cette année le premier dimanche du grand carême :dimanche de l’orthodoxie) à l’église, son fils aîné se précipita vers l’autel pour lui dire que leur maison à côté était la proie des flammes. Sans hésitation, le Père Sexton savait ce qu’il convenait de faire : continuer la célébration de la divine liturgie!

« Ce qui se passe n’a pas d’importance. Je dois concentrer mon attention sur la consécration des saints dons, » a expliqué le P. Sexton le lundi.

Après s’être assuré que ses huit enfants étaient en sécurité et faire en sorte que sa femme appelle le 911 (les pompiers), le P. Sexton a terminé les 20 dernières minutes de la liturgie à l’église orthodoxe de  Saint Jean Baptiste  avant de vérifier l’ampleur de l’incendie. Indifférent au sujet de ses biens, le P. Sexton a dit qu’il a informé les 50 personnes présentes sur la situation et leur a demandé de prier pour la sécurité de ses collègues pompiers.
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Le dieu qui n’est pas Dieu

Le Dieu qui n’est pas Dieu

 

Source : http://fatherstephen.wordpress.com/ (février 2012)

Un Dieu qui demeure une notion générale réduite à une idée n’est pas Dieu du tout. Seule la rencontre quotidienne avec le Dieu vivant, avec tout le chambardement qu’elle entraîne, peut revendiquer l’appellation de chrétien.

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La croyance en un Dieu vivant et vrai est une chose très difficile, lourde de conséquences. La croyance en l’idée de Dieu peut se ramener au mieux à du « Tolkienisme » (allusion à J.R.R. Tolkien auteur du Seigneur des anneaux).Cette distinction entre le vrai Dieu vivant et l’idée de Dieu est au cœur même de la crise du monde moderne sécularisé. Il n’y a pas de place dans le monde sécularisé pour un Dieu vivant et vrai – alors que l’idée de Dieu peut parfaitement trouver sa place dans ce monde moderne.

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LA LETTRE A DIOGNETE

Cette apologie, adressée sous forme de lettre à un païen de haut rang nommé Diognète, date probablement des années 190-200. Elle fut peut-être rédigée à Alexandrie.

« Les chrétiens ne se distinguent des autres hommes ni par le pays, ni par le langage, ni par les coutumes. Car ils n’habitent pas de villes qui leur soient propres, ils n’emploient pas quelque dialecte extraordinaire, leur genre de vie n’a rien de singulier. Leur doctrine n’a pas été découverte par l’imagination ou par les rêveries d’esprits inquiets; ils ne se font pas, comme tant d’autres, les champions d’une doctrine d’origine humaine.

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